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Mémoires et documents de la Société d’histoire de la Suisse romande

Edition numérique

Louis DE CHARRIÈRE

Les dynastes d’Aubonne :
Table des matières

Dans MDR, 1872, tome XXVI, pp. 447-432

© 2023 Société d’histoire de la Suisse romande

TABLE DES MATIÈRES

LES DYNASTES D’AUBONNE.
Premier degré. Turumbert d’Aubonne et son frère Dodon139
Deuxième degré. Gérold, fils de Turumbert d’Aubonne141
Troisième degré. Nantelme (I) d’Aubonne143
Quatrième degré. Humbert (I), sire d’Aubonne143
Cinquième degré. Nantelme (II), sire d’Aubonne153
Sixième degré. Guerric, sire d’Aubonne, chevalier158
Septième degré. Jean (II) d’Aubonne, donzel171
Sixième degré. Pierre (II) d’Aubonne, dit Putot, coseigneur d’Aubonne, chevalier175
  
LES COSEIGNEURS D’AUBONNE.
  
Sixième degré. Jacques (II), coseigneur d’Aubonne, chevalier182
Septième degré. Jacques (III), coseigneur d’Aubonne, donzel191
Huitième degré. Jean (III), coseigneur d’Aubonne, chevalier200
Neuvième degré. Jean (IV), coseigneur d’Aubonne, chevalier215
Dixième degré. Humbert (II), coseigneur d’Aubonne244
Dixième degré. Antoine, coseigneur d’Aubonne246
Onzième degré. Marguerite, dite Margot, codame d’Aubonne, épouse d’Henri, seigneur de Montricher261
Suite et fin de la coseigneurie d’Aubonne278
Succession des seigneurs d’Aubonne, à dater du milieu du XIIe siècle301
  
  
PIÈCES JUSTIFICATIVES.
  
Avant-propos317
1. — Sans date, dans la première moitié du XIe siècle, soit peut-être vers la fin du siècle précédent. Turumbert fait donation, en faveur du couvent de Romainmotier, par les mains de son avoué Doon, de tous les biens qu’il possède à Bougel, dans le canton Equestre319
2. — Sans date, entre les années 1049 et 1109. Roclenus, prieur de Romainmotier, et les moines de ce couvent concèdent, à titre viager, divers biens du prédit couvent, à un serviteur de celui-ci, nommé Dominique319
3. — Sans date, seconde moitié du XIe siècle, probablement. Gérold, fils de Turumbert d’Aubonne, fait donation d’un manse, avec le serf qui l’habite, en faveur du couvent de Romainmotier320
4. — Sans date, probablement entre les années 1040 et 1050. Ornadus, dit Payen. et sa femme Ancila engagent au couvent de Romainmotier un manse, situé à Vincy321
5. — 1237, 1er juillet, au château d’Aubonne. Donation de Béatrice, veuve du chevalier Jacques, seigneur d’Aubonne, en faveur de l’abbaye de Bonmont321
6. — 1242, mars (1241, style pascal), à Aubonne. Jacques, sire d’Aubonne, soumet au fief de Pierre de Savoie ce que lui et son fils tiennent dans le château et le bourg d’Aubonne322
7. — 1274, juin. Jean de Saint-Saphorin, donzel, avec l’agrément de son seigneur Jacques, coseigneur d’Aubonne, de Marguerite, épouse de ce lui-ci, et d’Aimon et de Jean, leurs fils, vend à Nicolas Magnyn, bourgeois d’Aubonne, l’entière moitié du vin clair qu’il perçoit dans une vigne, située à Allaman, tenue de lui par Girard, dit Wagnyeres323
8. — 1274, septembre. Humbert de Germagny, donzel, ayant vendu à Antoine Clarent, d’Alexandrie, bourgeois d’Aubonne, deux frères de Gimel, dits Cavallars, leur tante Agnès, et le fils de celle-ci, avec tout leur ténement, Aymon, fils de Jacques, coseigneur d’Aubonne, sur l’ordre de son père, se porte le garant de cette vente. Celle-ci a lieu avec le consentement de Jacques d’Allaman, donzel, les prédits hommes vendus appartenant à son fief324
9, — 1267, octobre. Vuillelme de Lavigny, mestral d’Aubonne, de la part de feu Jacques, coseigneur d’Aubonne, vend, du consentement de ses enfants, la mestralie d’Aubonne, avec tous ses droits, à P(ierre), évêque de Sion, agissant en qualité de tuteur de Jeannin, fils du prénommé feu coseigneur d’Aubonne326
10. — 1283, décembre. François, fils du défunt sire Pierre, dit Puttot, coseigneur d’Aubonne, fait donation entre vifs de tous ses biens, meubles et immeubles, en faveur de sa sœur Alexie, épouse de Pierre, dit d’Aubonne, citoyen de Lausanne, et de leurs enfants327
11. — 1297, 17 août. Perret de May et son frère Rolet se portent garants de la vente faite par Jean d’Aubonne, donzel, en faveur du couvent de Bonmont, d’un muid (annuel) de blé, sur la tierce part de la grande dîme de Begnins, et du don fait par lui, au même couvent, à titre d’aumône, de Pierre Biordarre. Ces vente et don devaient être ratifiés par Simon, fils du vendeur et par le sire Aymon, frère de celui-ci, moine de Saint-Oyen329
12. — 1295, 2 décembre. Vente de deux hommes taillables, passée à l’abbaye de Bonmont, par le donzel Jean d’Aubonne, fils du feu chevalier Guerric, et par Simon, fils du dit Jean330
13. — 1303, octobre. Jean, prieur d’Etoy, et Jean, coseigneur d’Aubonne, font un accord au sujet de l’avouerie sur les hommes du prieuré d’Etoy, qui habitent à Yens, Lavigny et à la maladrerie d’Aubonne333
14. — 1306, 10 décembre, à Romainmotier. Humbert, prothonotaire apostolique et commendataire perpétuel du couvent de Romainmotier et le dit couvent accordent à Arthaud, coseigneur d’Aubonne, bailli de Vaud, le droit perpétuel de rachat à l’égard de la dîme de Saint-Pierre, de Gimel, de fiefs et de revenus féodaux, à Gimel, Saint-Georges, Longirod et Marchissy, le tout vendu par lui, le même jour, au couvent de Romainmotier335
18. — 1308, 1er août. Jaquet de Lavigny, dit Liquaz, vend à Vuillelme, bâtard du défunt sire Aymon, coseigneur d’Aubonne, la sixième partie de tous les fruits croissant dans une vigne, située au territoire de Lavigny339
16. — 1313, 9 avril. Déclaration de Binfa, veuve de Jean, coseigneur d’Aubonne, et de son fils Jean, au sujet des dommages causés au chapitre de Lausanne, par le donzel Chouvet d’Echandens340
17. — 1317, mars, à Aubonne. Accord entre Bynfaz, codame d’Aubonne, et Jean, son fils, d’une part, et le chapitre de Genève, de l’autre, au sujet d’une vigne, avec un chésal contigu, situés à Trévelin, au vignoble de d’Aubonne341
18. — 1319, 24 février, au château d’Aubonne. Transaction entre Guillaume Alamandi et Agnès de Villars, sa femme, seigneur et dame d’Aubonne, d’une part, et dame Bynfa et Jean, son fils, coseigneurs du dit lieu, d’autre part, relativement à l’établissement d’un bourg neuf à Aubonne et à d’autres différends qui existaient entre eux343
19. — 1321, novembre, et 1342, 18 février. Divers habitants de Yens confessent qu’ils sont de l’avouerie de Jean, coseigneur d’Aubonne, lui devant, à raison de cette avouerie, un chapon et une gerbe de froment pour le mestral (par année), qu’ils doivent veiller pour lui et sont tenus à tous les devoirs qui sont ressortissants à la haute juridiction349
20. — 1326, 13 mai. Accord entre Humbert de Rossillon, chevalier, et dame Nichole, son épouse, d’une part, et Jean, coseigneur d’Aubonne, de l’autre, au sujet de l’exercice de la juridiction dans la seigneurie d’Allaman, de l’érection de fourches patibulaires et de la construction d’un pont sur la rivière de l’Aubonne350
21. — 1328, 27 avril. Jeannin, fils du défunt sire Rodolphe, seigneur de Montricher, vend à Jean, coseigneur d’Aubonne, le four de Pampigny, dit de Montricher, et 20 sols lausannois annuels sur les corvées de charrue de Pampigny354
22. — 1340, indict. VIII, 25 avril, dans la cathédrale de Lausanne. Johannette, fille de feu Richard de Chanconay (Chantonay), donzel, du consentement d’Henri de Bonvillars, son mari, prête hommage, de main et de bouche, à Jean, coseigneur d’Aubonne, chevalier356
23. — 1343, 2 octobre, à Cossonay. Aymon, seigneur (coseigneur) de Cossonay, Girard de Montfaucon, seigneur de Vuillafans, Othon, sire de Grandson, et Hugard, seigneur de Gex, rendent une prononciation, en qualité d’arbitres, entre Humbert Alamandi, sire d’Aubonne, et Jean, coseigneur de ce lieu, au sujet de divers différends qui les divisaient357
24. — 1344, 21 mars, à Coinsins. Jean, coseigneur d’Aubonne, assigne deux legs, de 10 sols de cens, chacun, faits à l’abbaye de Bonmont par feu sa femme Marguerite et sa sœur Hélène, veuve de Jean de Lucinge361
25. — 1352, 10 mars, au château de Morges. Prononciation arbitrale de Guillaume, comte de Namur, sire de Vaud, dans un différend qui existait entre le chapitre de Lausanne et Jean, coseigneur d’Aubonne, lequel avait été fait prisonnier par des habitants d’Evian dans les environs de Saint-Prex364
26. — 1352, 13 juin, à Moudon. Isabelle de Chalon, dame de Neuchâtel, veuve de Louis de Savoie, sire de Vaud, accorde à Guillaume de Grandson et à Jean, seigneurs d’Aubonne, la faculté d’user dans leurs terres, situées entre la Versoye et la Venoge, la Bourgogne et le lac Léman, des mêmes privilèges et droits de jurisdiction que dans la seigneurie d’Aubonne366
27. — 1358, 27 novembre, à Evian. Amédée, comte de Savoie, bailli dans les terres épiscopales de Sion, constitue Jean d’Aubonne, chevalier, son lieutenant dans les châteaux, villes, châtellenies et districts de Granges et de Sierre, en Vallais368
28. — 1359, 19 juin, à Goulesines. Guillaume, comte de Namur, et Catherine de Savoie, son épouse, ordonnent au sire Jean, coseigneur d’Aubonne, leur châtelain des Clées, de remettre au comte Amédée de Savoie le château et la châtellenie des Clées, attendu qu’ils lui ont fait cession de leurs terres de Vaud, Bugey et Valromey369
29. — 1359 (1360, n. st.), 3 février, à Evian. Lettres de rémission accordées par le comte Amédée de Savoie, à Jean, coseigneur d’Aubonne, chevalier, au sujet de délits dont il s’était rendu coupable pendant l’exercice des fonctions de vice-bailli, en Vallais, de la part du prédit comte370
30. — 1350, 18 mai et 1369, 18 septembre, à Aubonne. Testament et codicille de Jean, coseigneur d’Aubonne371
31. — 1377, 7 mai, à Lavigny. Clause du testament d’Humbert, fils de feu Jean, coseigneur d’Aubonne374
32. — 1380, 9 octobre, à Aubonne. Antoine, coseigneur d’Aubonne, accorde, sous diverses conditions, aux communautés de Marchissy, Gimel, Longirod et Burtigny, les droits « d’affouage et de marinage » dans les montagnes dites la Seiche, Elenche, les Amburnex, la Bruttina, la Forma et de Cossonay, ainsi que celui d’y faire paître leur bétail376
33. — 1381, 20 juin, au château d’Aubonne. Antoine, coseigneur d’Aubonne, reconnaît qu’il est l’homme lige de Guillaume de Grandson, seigneur de Sainte-Croix et d’Aubonne, à raison des fiefs pour lesquels son père s’était reconnu l’homme lige du prédit seigneur379
34. — 1384, 28 novembre, à Aubonne. La communauté d’Aubonne déclare que, dans le cas où Antoine, coseigneur d’Aubonne, viendrait à être armé chevalier, elle lui payerait alors 40 florins d’or (pour l’aide), ainsi qu’elle l’a fait récemment en faveur de Guillaume, fils d’Othon de Grandson, chevalier380
35. — 1394, indict. IIe, 1 juin, à Aubonne. Rodolphe de Gruyère, chevalier, seigneur d’Aubonne et de Vauxgrenant, et Girard Joet, procureur de Vaud, accordent à Antoine, coseigneur d’Aubonne, des lettres de non-préjudice, au sujet de la demande qu’ils lui adressaient d’entrer par force dans la maison des hoirs de Jaquet Marchiand, d’Aubonne, relevant de sa seigneurie, afin qu’ils y prissent certaines extentes et reconnaissances, faisant à leur usage et qui y étaient déposées382
36. — 1399, 19 juillet, 9 et 10 septembre, à Nyon, au château d’Aubonne et à Fribourg. Contrat de mariage entre Antoine, coseigneur d’Aubonne, et dame Agnès de Vuippens, de Fribourg384
37. — 1412, 21 octobre, au château antérieur d’Aubonne. Antoine, coseigneur d’Aubonne, acquitte, en les augmentant, les legs faits en faveur du couvent de Bonmont, par son père Jean, coseigneur d’Aubonne, et son frère aîné, Humbert, et il fonde son anniversaire dans le dit couvent389
37 bis. — 1306, août. L’abbaye de Bonmont accorde à Binfa, codame d’Aubonne, la faculté de racheter un cens annuel de 70 sols, qu’elle avait assigné à ce couvent pour acquitter divers legs faits par ses parents393
38. — 1417, 24 février, à Aubonne. Antoine, coseigneur d’Aubonne, et dame Agnès de Vuippens, son épouse, se font des dons mutuels, en cas de survivance395
39. — 1444, 13 juin. Pierre de Préla, châtelain de Marguerite, codame d’Aubonne, à Coinsins et Avenex, accorde au nonce de celle-ci un passement, pour un ban de 60 sols, contre Michel Lachoz, de Genollier, qui avait pris un cerf dans la jurisdiction de la dite dame Marguerite399
40. — 1446, 12 décembre, à Genève. Louis, duc de Savoie, notifie que la subside de 120 florins, de petit poids, qu’il a reçu de Margot, codame d’Aubonne et de Jean de Menthon, à raison de leurs justiciables d’Aubonne, est un don gracieux, ne portant pas à conséquence pour l’avenir404
41. — 1448, 22 octobre, à Aubonne. François, comte de Gruyère, déclare que le payement d’une certaine somme d’argent, qu’il a reçue de Jean Marchiand, d’Aubonne, châtelain de Marguerite, codame de ce lieu, livrée par les sujets de celle-ci pour certain giète à l’occasion de la guerre de Fribourg, ne portera à l’avenir aucun préjudice à la dite dame, ni à ses sujets406
42. — 1453, 3 novembre, au château d’Aubonne. Jean de Menthon, fils de feu Henri, sire de Menthon, chevalier, de l’avis de ses frères Guillaume, sire de Menthon et François de Menthon, et sur l’ordre exprès de Margot, codame d’Aubonne, sa parente, prête hommage et fidélité à François, comte de Gruyère, à cause du château d’Aubonne, en conformité des hommages prêtés par les prédécesseurs de la dite dame, en faveur de ceux du prédit comte406
  
Chartes supplémentaires.
— 1357, 16 octobre, à Aubonne, 6 et 10 février et 17 avril 1358. Jean, coseigneur d’Aubonne, vend, du conseatement de son fils Humbert, à Pierre de Gumoëns-le-Jux, chevalier, divers censiers, à Allaman, soumis à son avouerie, avec les censes qu’ils lui doivent, plus sa part de la garde des vignes d’Allaman, et enfin deux seyturées de pré, au lieu dit en Condo, au territoire du dit Allaman, le tout pour le prix de 300 florins d’or, de Florence. Humbert et François, frères, fils d’Etienne de Lucinge, chevalier, se portent les garants de cette vente407
— 1443 (style de la Nativité), indict. VI, 13 mars, dans le château d’Aubonne de la fondatrice. Marguerite, codame d’Aubonne, fonde, sous le vocable de Sainte Catherine, vierge et martyre, une chapelle, à Aubonne, contiguë à celle de Saint-Etienne, et la dote de divers biens, sous réserve, en sa faveur, de la directe seigneurie et de la jurisdiction. — Et la même année, 1er avril, à Lausanne, dans la maison d’habitation de François, évêque et prince de Genève, ce prélat approuve la dite fondation et admet comme recteur de la chapelle précitée dom Mermet Morand, prêtre, présenté par la fondatrice414
— 1300, 25 octobre. Jean, coseigneur d’Aubonne, chevalier, déclare que la concession qui lui a été faite, à titre de fief, par Louis de Savoie, sire de Vaud, du mère et mixte empire, dans le lieu de Clarens, ne portera aucun préjudice au couvent de Bonmont, et il confirme, en faveur de celui-ci, la donation qui lui a été faite de ce lieu par ses prédécesseurs426
— 1256, 22 juillet. Guerric d’Aubonne, chevalier, du consentement de son épouse Clémence, et de ses fils Etienne, Jean et Aymon, fait l’abandon, en faveur du couvent de Bonmont, de tous ses droits sur une vigne située au vignoble de Bougy, donnée à titre d’aumône au dit couvent, par Gérard de Saint-Saphorin, avec l’approbation de ses frères Vaucher et Guillaume427
  
Indication de quelques documents cités dans l’ « Inventaire général des droits de la baronnie d’Aubonne, » lesquels ne se retrouvent plus et n’ont pas été mentionnés dans le présent Mémoire429
  
Répertoire des noms de personnes mentionnés dans les pièces justifica tives437
  
Explication des planches454
  
Tableaux généalogiques de la maison d’Aubonnexxx