MÉMOIRES ET DOCUMENTS PUBLIÉS PAR LA SOCIÉTÉ D’HISTOIRE DE LA SUISSE ROMANDE

TOME XXIII

Monuments de l’histoire du Comté de Gruyère

et d’autres fiefs de la maison souveraine de ce nom

rassemblés par J. J. Hisely

et publiés par l’abbé J. Gremaud

TOME II

LAUSANNE

GEORGES BRIDEL ÉDITEUR

1869

PRÉFACE.

D’après le plan primitif, ce second volume devait contenir, outre les Chartes et les Régestes, un choix des lettres des comtes de Gruyère. Cette dernière partie de l’ouvrage n’a pas pu être exécutée, faute de place. La publication de ces lettres n’est cependant pas abandonnée; elle aura lieu plus tard.

Malheureusement, dans le classement des actes, le manque d’ordre que l’on peut reprocher au premier volume, est encore plus sensible dans celui-ci. Il provient de la même cause. Malgré les recherches faites avant de commencer l’impression de ce volume, un grand nombre de pièces nous ont été connues trop tard pour pouvoir être rangées à leur place naturelle. De là aussi la nécessité de deux suppléments. /VI/

Il est toute une catégorie d'actes dont nous n'avons cru devoir publier que quelques-uns. Ce sont ceux relatifs aux nombreux emprunts faits par les derniers comtes. Il en existe plusieurs liasses considérables aux archives cantonales de Fribourg. L’intérêt nous en a paru trop léger pour en donner même de simples régestes.

A cette exception près nous avons tenu à donner un recueil le plus complet possible. Nous y avons inséré tous les documents qui pouvaient contribuer à faire connaître soit l’histoire soit l’état de la Gruyère. Nous avons ajouté environ 400 pièces à celles que M. Hisely avait recueillies pour ce second volume.

Nous devons la copie d'un grand nombre de chartes importantes des archives de Turin à l'obligeance de M. le chevalier Combetti, qui a bien voulu nous faire connaître tous les actes relatifs aux comtes de Gruyère conservés dans ces archives. Nous lui en exprimons toute notre reconnaissance.

Nous remercions de nouveau monsieur l'archiviste Schneuwly, qui a transcrit un grand nombre de chartes allemandes et nous a aidé dans la correction des épreuves.

Relativement aux chartes allemandes nous croyons /VII/ devoir prévenir le lecteur que, à l'ordinaire, le compositeur a remplacé l'a et l'ö par l’æ et l’œ, à cause du petit nombre de ces premières lettres dans les caractères romains.

J. G.

Fribourg, septembre 1869.