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Mémoires et documents de la Société d’histoire de la Suisse romande

Edition numérique

Frédéric de GINGINS-LA-SARRAZ

Note sur Guy de Faucigny,
évêque de Genève,
et sur sa parenté

Dans MDR, 1865, tome XX, pp. 259-272

© 2022 Société d’histoire de la Suisse romande

/259/

NOTE SUR GUY DE FAUCIGNY

EVÊQUE DE GENEVE

ET SUR SA PARENTÉ

(1078 à 1120.)

 


 

Pierre le Vénérable, abbé de Cluny (élu en 1122, † 1158), presque contemporain de Guy de Genève, qui occupa ce siège dans les dernières années du XIe siècle, parle dans ses lettres de cet évêque en termes qui montrent que ce prélat et les membres de sa nombreuse famille jouèrent, dans les contrées qui forment le bassin du lac Léman, un rôle prépondérant, dont l’influence sur les destinées politiques de ces beaux rivages se manifesta pendant plus de deux siècles consécutifs.

Le célèbre abbé de Cluny nous apprend que l’evéque Guy était un personnage de haute naissance (vir magnæ nobilitatis), et frère d’Aymon, comte de la ville de Genève (Gebennensis Episcupus Guydo … frater Aymonis ejusdem urbis comitis), mais il lui reproche d’avoir été plus occupé de faire tourner sa puissance et ses grands biens temporels à /260/ l’éclat de sa dignité et de sa naissance, qu’à les faire servir à la gloire de Dieu et de son église 1 .

Dans la vive querelle du sacerdoce et de l’empire, qui éclata de son temps, Guy et toute sa parenté, ainsi que la maison des comtes de Savoie à laquelle il paraît avoir été allié, se déclara pour le pape Grégoire VII et pour l’anti-César Rodolphe de Rheinfelden, contre l’empereur Henri IV. Cet évêque de Genève datait ses chartes des années du pontificat de Grégoire VII, et du règne de Celui qui est éternel et auquel les années ne font point défaut (tenente summæ apostolicæ sedis Gregorio VII, regnante eo qui semper est idem, et cui anni non deficient).

Quelques détails sur l’origine de ce prélat et sur sa parenté compléteront ceux qui ont été donnés par les historiens genevois 2 .

Le commencement de l’épiscopat de Guy (Wido) de Faucigny, évêque de Genève, ne peut pas se placer avant l’an 1078, et les combinaisons de Besson (pag. 12) qui le date de 1070, non plus que celle de Grillet (Dictionnaire, tom. II, pag. 259) qui reportent son élection à l’an 1073, ne sont pas exactes.

On a une charte de l’évêque Frédéric, datée de Genève de la 17e année du règne de l’empereur Henri IV 3 , qui se comptait du mois d’octobre 1072 au mois d’octobre de l’année suivante 1073, et qui fut vraisemblablement celle de /261/ sa mort. Ce prélat eut pour successeur l’évêque Borsadus qui siégea cinq ans, selon Besson (ibidem), ce qui reporte le commencement de l’épiscopat de Guy à l’année 1078 au plus tôt.

Cet évêque appelé Guido ou Wido, en latin, appartenait à la maison souveraine des sires de Faucigny, qui subsiste de nos jours dans l’une de ses branches puînées, celle des comtes de Faucigny-Lucinges. — Ce prélat lui-même a pris soin de nous faire connaître sa famille et sa parenté, tant en ligne ascendante que descendante, jusqu’à la troisième génération, dans deux chartes de Cluny, dont l’une datée de 1083, en faveur de Hugues abbé de ce monastère, et l’autre du temps de Ponce, son successeur, auquel il soumit le prieuré de Contamine, fondé sous ses auspices dans le Genevois 1 . Celle-ci est de l’an 1119.

Dans un voyage que Guy avait fait à Cluny pour obtenir de l’abbé St. Hugues l’absolution de ses péchés (pergens ad limina beatorum apostolorum Petri et Pauli ad locum Cluniacensis cui domnus Hugo abbas preest), il prit l’engagement de fonder un monastère à Contamine (Contamina), sur la rive droite de l’Arve (Arvam) 2 et de le soumettre à l’abbaye de Cluny.

Dès son retour dans son diocèse, Guy s’acquitta de sa promesse par un acte formel daté du jour des calendes de février, l’an 1083, et la 10e année du pontificat de Grégoire VII 3 .

Dans ce premier acte de fondation du prieuré de Contamine, /262/ antérieur de 26 ans à celui que Guichenon a publié dans la Bibliothèque Sébusienne (Cent. I, cap. 4), l’évêque Guy (Wido) dit qu’il fait cette fondation pour l’âme de son aïeul Aymerard (avi nostri Aimerardi); de son père Louis, (patris nostri Ludovici) et de ses oncles défunts (avunculorum nostrorum), savoir Guy (Widonis), Giselbert (Giselberti), Otton (Ottonis) et Willelme (Vilentii), tous quatre déjà morts, ainsi que pour le remède de son âme et de celle de ses deux frères Willelme et Amédée, qui donnèrent leur consentement à cette aliénation d’une portion de leur territoire commun (laudantibus fratribus meis domno Willelmo et domno Amedeo).

L’abbé Hugues de Cluny étant mort, et Ponce, filleul du pape Pascal II, ayant été élu à sa place abbé de cette célèbre abbaye en 1109, Guy (Guido), évêque de Genève, ami personnel de ce pape, soumit de nouveau à Cluny l’église soit le prieuré de Contamine que cet évêque avait fondé vingt-six ans auparavant. — Par ce nouvel acte daté de Genève du 2 septembre 1119 1 , Guy réserve en faveur de son neveu (nepos) Rodolphe, seigneur de Faucigny (Rodulfus) et de tous ceux qui, par la suite, seront seigneurs du château de Faucigny (et illi qui habuerint prinipalem dominationem in castro Fulciniaci), l’avouerie du prieuré de Contamine (semper habeant advocatiam Condominii) et de ses dépendances.

Dans cette seconde charte, l’évêque Guy rappelle de nouveau toute sa parenté, à l’exception de ses oncles et de son frère Amédée déjà mort. Il nomme son aïeul Aimerard, son père Louis, sa mère Tetberge (et matris Tetbergæ), son /263/ frère Willelme et les fils de ce dernier, savoir: Rodolphe, Louis, Raymond, Gérard, évêque de Lausanne, et Amédée, évêque de Maurienne; ses neveux paternels, ainsi que leur mère Utilie. La charte est contresignée par Aymon, comte de Genève, et par Willelme, fils de celui-ci (signum Aymonis comitis Genevensis, signum Willelmi filii ejus). — Nous savons par le témoignage contemporain de Pierre le Vénérable, abbé de Cluny, que le comte Aymon de Genève était frère utérin de l’évêque Guy de Faucigny, et ce témoignage est confirmé par le traité fait à Seyssel en 1124, entre l’évêque Humbert et ce même comte Aymon, désigné dans cet acte comme frère du défunt évêque Guy (Quod Guido frater suus (Aymoni comitis) Gebennensis (quondam) Episcopus dederat.)

Pour expliquer l’étroite parenté qui unissait l’évêque Guy de Faucigny au comte Aymon de Genève, il faut de toute nécessité admettre, comme l’ont fait les historiens genevois, que Tetberge, mère de Guy, fut aussi la mère du comte Aymon, et qu’après avoir été la femme de Louis de Faucigny, père de Guillaume, d’Amédée et de Guy de Faucigny, évêque de Genève, Tetberge épousa en secondes noces le comte Gérold de Genève, père du comte Aymon. Louis de Faucigny, père de l’évêque Guy, vivait encore vers l’an 1060. Il souscrivit un acte 1 non daté, avec d’autres témoins qui paraissent dans des chartes qui reviennent à l’année 1058 ou 1059 2 . Quant à Aimerard, père de Louis de Faucigny et aïeul de Guy, évêque de Genève, les chartes de l’abbaye de St. Maurice, du commencement du XIe siècle, nous font /264/ connaître son existence ainsi que celle de son père Aymerard (Heimeradi) et de sa mère Algert, qui avait déjà des possessions allodiales à Machilly (Maxilliaco) et à Lachat (Lachiaco), commune de Bonne, dans le Faucigny.

L’acte où les personnages sont mentionnés a été publié dans le tome VI Monumenta Historiæ Patriæ de Turin (Chartarum, tom. II, col. 76, N° LXV). C’est une donation en précaire faite par l’abbaye de St. Maurice en Valais, sous le gouvernement de l’abbé Burchard II, archevêque de Lyon [frère utérin du roi Rodolphe III], qui gouverna cette abbaye royale depuis l’année 1002 jusqu’à la mort de ce grand prélat, arrivée en 1031, d’où l’on doit conclure qu’Aymerard, second du nom, aïeul de l’évêque Guy et fils d’un autre Aymerard, bisaïeul de cet évêque, vivait vers l’an 1030.

Guy de Faucigny était chanoine de l’église de Lyon, lors qu’il fut élu évêque de Genève 1 , mais le cartulaire de l’église de Lausanne nous apprend (pag. 436) que les personnes de grande naissance, à peine sorties de l’adolescence, obtenaient des canonicats et s’en allaient ensuite achever leurs études théologiques dans quelque école célèbre. — Guy ne pouvait guère être âgé de plus de 21 ans quand il monta sur le siége épiscopal de St. Pierre de Genève. Le mariage de son père Louis de Faucigny avec Tetberge, qu’on croit avoir été fille d’un premier lit de l’anti-César Rodolphe de Rheinfelden, créé recteur ou duc de la Bourgogne jurane, en 1057 2 , pourrait avoir eu lieu dans cette même année. La naissance de Guy, qui survécut à ses deux frères aînés, Guillaume le Sage, sire de Faucigny, et Amédée, se reporterait ainsi à l’an 1060, et le second mariage de Tetberge /265/ de Souabe ou de Rheinfelden, avec Gérold, comte de Genève, à l’année suivante.

Il est à remarquer que le comte Aymon de Genève, frère utérin de l’évêque Guy, qui souscrivit plus tard plusieurs chartes de ce prélat, ne paraît pas encore sur la scène du monde en 1083, date de la première fondation du prieuré de Contamine. Par contre, ce comte fit, en 1091 ou 1092, un traité avec l’abbaye de St. Claude 1 , qu’il souscrivit avec la comtesse Itha, sa femme, et Gérold, son fils aîné. Il survécut pendant plus de cinq ans à l’évêque Guy, et vivait encore en 1125. — La dernière charte qu’on ait de l’évêque Guy de Faucigny est la confirmation de la fondation du prieuré de Contamine; elle est datée de Genève, du mois de septembre 1119 2 , en présence de Ponce, abbé de Cluny, et de l’évêque de Châlons, qui se rendaient, de la part du pape Calixte II, auprès de l’empereur Henri V, pour traiter de la paix entre l’empire et le sacerdoce (pro pace regni et sacerdoti).

La querelle des investitures durait toujours, et l’évêque Guy n’en vit pas la fin. Il mourut avant la paix conclue à Worms en 1122, entre le pape Calixte II et l’empereur Henri. Il eut pour successeur sur le siège épiscopal de Genève l’évêque Humbert de Grandmont, qui est assez connu par ses démêlés avec le comte Aymon de Genève. L’évêque se prévalait des décrets rendus dans les conciles et de l’appui du légat apostolique Pierre de Léon, archevêque de Vienne, pour revendiquer les dîmes et le patronat des églises possédées par des laïques dans son diocèse et pour réclamer d’autres prérogatives temporelles de son évêché. /266/ Le comte Aymon, qui était alors plus que septuagénaire, se soumit à un arbitrage conclu à Seyssel en 1124 1 , qui fut tout à l’avantage du prélat et au détriment des droits de souveraineté du comte, et qui donna lieu, pendant plus de deux siècles, aux querelles bien connues des comtes de Genève et des évêques de cette ville 2 .


 

Pièces justificatives

 

Première donation de l’église de Contamine, faite au monastère de Cluny par Guy, évêque de Genève, en 1083.

(Extrait du cartulaire de Cluny, cote B, pag. 191, N° 224, par M. J. P. de Rivaz.)

Clemens et largiflua Dei misericordia multis modis compatitur humanæ fragilitati, ut quisquis sine peccati contagio vivere nequit in promptu habeat medicinalem occursum, videlicet ex propriis rebus elemosinæ subsidium. Qua de causa ego Vido, Dei gratia Genevensis episcopus, considerans me per fragilitatem humanæ conditionis multis modis deliquisse, et ob hoc pergens ad limina beatorum apostolorum Petri et Pauli, ad locum Cluniacensem, cui domnus Hugo abbas præest, donavi in capitulo loci præfati, laudantibus fratribus meis domno Wuillelmo et domno Amedeo, pro remedio animarum nostrarum, et specialiter avi nostri bonæ memoriæ Aimerardi et patris nostri Ludovici, atque Widonis, Giseberti, Ottonis, Vilentii, avunculorum nostrorum, omniumque antecessorum seu /267/ successorum nostrorum domino Deo et sanctis apostolis ejus Petro et Paulo, atque prænominato abbati nec non sancto conventui ecclesiæ sanctæ Mariæ, quæ sita est in villa quæ vocatur Contamina, juxta ripam fluvii qui vocatur Arva, cum omnibus ad se pertinentibus, ecclesiis siquidem, municipiis utriusque sexus, vineis, campis, pratis, silvis, aquis, aquarumque decursibus, molendinis, exitibus et regressibus, cultis et incultis cum omni integritate ut deinceps locus Cluniacensis habeat, teneat et possideat, excepto beneficio Ludovici decani, quod tantum in vita sua teneat, et post eius decessum in dominium jam dictæ ecclesiæ deveniat. S. Widonis episcopi genevensis qui hanc cartam fieri jussit atque firmavit. Huius rei testes Vuillelmus et Amadæus, eiusdem episcopi fratres, Vido de Nangiaco et Amadæus, Bernardus filius Bernardi de Toria et Albertus capellanus episcopi. Facta est donatio hæc kal. febr. anno ab incarnatione Domini millesimo LXXXIII. Indictione VI. Epacta XXX (lege XXIX), concurrente VI. tenente episcopatum summæ apostolicæ sedis Gregorio VII, ordinationis tempus (tempore) vero suæ anno X., regnante Eo qui semper est idem et cui anni non deficient.


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Filiation de Guy de Faucigny
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/270/

Apocha Landrico episcopo et Capitulo sedunensi facta per Aimonem dominum Fuciniaci, circa annum 1224.

Ex Archivio Valeriano inter instrumenta repudiata.
(Annæ-Josephi de Rivaz et diplomatibus manuscriptis ad Historiam Vallesiæ spectantibus, tom. XI, pag. 195.)

Ego Aymo dominus Fucigniaci notifico omnibus litteras istas inspecturis quod dominus Landricus Sedunensis episcopus reddidit mihi annulum quod sibi adcommodaveram pro quo capitulum sedunense dederat mihi litteras fidejussorias in quinquaginta marchis argenti et quia litteræ istæ non valent inveniri omnino jubeo quod si forte inventa fuerint nullius sint valoris.

(Sceau rond de la grosseur de deux écus neufs pendant; le prince y est représenté à cheval et armé de toutes pièces. L’exergue porte en majuscules romaines et non gothiques: « Sigillum Aymonis domini Fuciniaci. » )

Il y a au revers un contre-sceau.


 

(Arch. Laus. Layettes de Payerne, N° 11.)

Presentibus et posteris innotescat, quod cum Aymo domino de Montagnie et Willelmus frater suus moverent, calumpniam contra ecclesiam Paterniacensem, dicentes adversus eiusdem ville ad se jure hereditario pertinere. — Priore, conventu et burgensibus eiusdem ville pertinaciter hoc negantibus; mediante venerabili patre, B. — Lausannensis episcopo, et quibusdam baronibus utriusque partis amicis, inspecta quo commoditate memorate ecclesie de consensu Abbatis et conventus Clugny, dicte /271/ discordie finis est impositus in hunc modum. — Dicti siquidem fratres, Ay et W. — Querpiverunt et dederunt bona fide ecclesie Paterniacensis, imperpetuum in manu Petri prioris quidquid iuris vel calumpniæ habebant vel habere se dicebant in dicta advocacia. — Quo facto nominatus prior dictam Advocatiam dedit infeodum nominatis fratribus in vita sua tamen, ita quod alter fratrem cum reliquio conponat deipsa advocatia et ea per se possideat; et si illo decedente in cuius partem ipsa advocatia cesserit alterius superstes fuerit, ille similiter possideat dietam advocaciam in vita sua tamen. — Nullus vero ius habeat penitus ipsam de cetero repetendi, nullus heredum dictorum fratrum similiter post eorum decessum possit dictam advocatiam aliqua repetere ratione, nisi eis de gratia concederetur. — Promiserunt autem dicti fratres pacto firmissimo quod villam Paterniacensem et ecclesiam eiusdem cum omnibus appendicijs, bona fide mantenebunt et defendent pro posse suo contra omnes hostiles incursus et quod villa Paterniacensis aliquo gravamine vel exactione ultra ejus pro advocatia debitum molestabit. — Quod si transgressionis audatia facere presumerat, postquam ecclesia Paterniacensi dissimulare nollet hoc aut sustinere; nisi monicione premissa, infra XLa dies malefactum emendarent, dederent decem obsides qui tenebunt ostagium aut apud Meldunum, aut apud Estavaiel usque ad debitam satisfactionem. — Qui si ostagium tenere volent; nobiles viri consanguinei dictorum fratrum, fide interposita priori promiserent, quod nullum darent eis consilium vel auxilium contra ecclesiam et villam Paterniacensem. Quorum nomina sunt hec: Aymo dominus de Fucignie. — R. comes de Grujere et R. filius eius, domini de Sancto Martino. — Petrus R. et W. domini de Estavaie. — /272/ W. et R. domini de Corberes. — Jocelinus et Cono domini de Rota. — Albertus et R. domini de Ponte. — Jacobus et Rodulfus domini de Crissie. — R. et V. Cono de Prez. — Preterea cum querimonia verteretur inter ecclesiam Paterniacensem et dictos fratres, super limitibus terrarum suarum et quibusdam possessionibus et redditibus eorum, adjectum fuit quod per interdictum ecclesiarum, et per iuramentum antiquiorum secundum ius et morem patrie possessiones suas bona fide limitarent, et ad recognicionem eorum utriusque ius suum servarent. — Hec omnia iuraverent sepedicti fratres tactis sacrosanctis reliquiis, se inviolabiliter servaturos. — Huius rei testes sunt C. prepositus. — W. thesaurarius. — R. cantor. — Joseph celerarius. — N. de Chavornay. — A. de Novo Castro. — Ja de Grallie, canonici Lausannenses. — Abbates de Alpibus, de Alta-ripa, et Alcrest, cisterciensis ordinis. — Guido prepositus Montisjoirs. — Petrus de Sancto Martino. — R. de Rota. Uldricus de Crissie. — Cono de Prez. — N. Dapifer. — V. Major. — P. de Lausanna. — W. bever. — Marcho de Beiria. — G. de Escublens milites. — Actum Lausannæ; in domo episcopi, Anno incarnationis dominice M°CC°XX°VI° 1 — Idus Julij, — Quod ratum et firmum permaneat; rogatu utriusque partis. Sigillis vener. patris B. episcopi et capituli Lausannensis et conventus Paterniacensis, et supra dicti domini A. de Montagnie fuit presens pagina roborota.

(Sigillis carent.)


 

NOTES:

Note 1, page 260: S. Petri dicti venerabili, etc. De Miraculis, liber I, cap. 24 (ex Maxima, Biblioth. patrum, tom. XXII, pag. 1103.) (Lugduni 1677.) [retour]

Note 2, page 260: Voyez Ed. Mallet, Mém. et Docum. de la Société d’histoire de Genève, tom. I, part. 2, pag. 128. [retour]

Note 3, page 260: Cart. de Romainmotier. (Mém. et Docum. de la Suisse romande, tom. III, pag. 443.) [retour]

Note 1, page 261: Contamine sur Arve, province de Faucigny. [retour]

Note 2, page 261: Dans son patrimoine. [retour]

Note 3, page 261: Cartulaire de Cluny, cote B, pag. 191, N° 224 (ex P. J. de Rivas, manuscrit.) Voir la première charte à la suite du mémoire. [retour]

Note 1, page 262: Cartulaire de Cluny, cote B, pag. 247, N° 605. — Guichenon, Biblioth. Sebus., loc. cit. [retour]

Note 1, page 263: Archives cantonales de Lausanne. (Invent. ann. verd, paquet N° 98.) [retour]

Note 2, page 263: L’an III de Henri, fils de Henri, empereur. (Archives cantonales de Lausanne, ibidem.) [retour]

Note 1, page 264: Suivant Besson, loc. cit., pag. 12. [retour]

Note 2, page 264: Voyez l’Art de vérifier les dates, tom. III, pag. 337. [retour]

Note 1, page 265: Guichenon, Biblioth. Sebus., cent. II, cap. 46. [retour]

Note 2, page 265: Guichenon, Biblioth. Sebus., cent. I, cap. 4. [retour]

Note 1, page 266: Voyez Spon, Hist. de Genève, preuves, tom. II, pag. 3 et suivantes. [retour]

Note 2, page 266: Cette note et la première des chartes à l’appui ont paru dans l’Indicateur, N° de janvier 1862 [retour]

Note 1, page 272: 1226. [retour]


 

 

 

 

 

 

 

 

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