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Mémoires et documents de la Société d’histoire de la Suisse romande

Edition numérique

Louis DE CHARRIÈRE

Les fiefs nobles de la baronnie de Cossonay:
Répertoire des vassaux connus de la baronnie de Cossonay

Dans MDR, 1858, tome XV, pp. 845-882

© 2022 Société d’histoire de la Suisse romande

/845/

LES FIEFS NOBLES DE LA BARONNIE DE COSSONAY

RÉPERTOIRE

des vassaux connus de la baronnie de Cossonay

qui ont prêté hommage soit passé reconnaissance pour leurs fiefs, avec l’indication des pages du présent volume où leurs hommages soit reconnaissances se trouvent mentionnés.

 


I. Antérieurement à la rénovation Deloës.

1298, juin. Jaquet de Pampigny, donzel, fils d’Aymon de St.-Germain, prête hommage à Jean (II), seigneur de Cossonay, pour celui des fiefs de Pampigny, désigné depuis sous le nom de l’ancien fief. Page 521.

1300 (?), décembre. Girard de Mollens et Etienne de Mont, son frère, tous deux fils de Jean des Monts, donzel, reconnaissent, sur les mains de Girard Besançon, chapelain de Cossonay, des fiefs à Mollens, Bierre, Ballens et Yens. Page 709.

Lors de la rénovation Deloës, ces fiefs étaient tenus par Jean de Mollens, absent du pays, et par Jean de Mont, qui devaient les reconnaître.

1332, janvier. Nicolet, fils de feu Guillaume de Sunarclens (Senarclens), donzel, pour lui et ses frères, reconnaît, sur les mains du susnommé Girard Besançon, chapelain, etc., des fiefs à Senarclens, Grancy, Gollion et Vuillerens. Page 215. /846/

Date inconnue. Henri, fils de Jean de Bussens (Boussens), donzel, prête hommage à Aymon, coseigr. de Cossonay, pour ses possessions à Boussens. Page 159.

Cet hommage peut avoir été prêté le 3 juin 1346, alors que ce coseigneur de Cossonay inféoda au même donzel de Boussens la mestralie du prédit Boussens, avec tous ses droits. Même page.

1351, mardi avant la fête de la nativité de la Vierge. Dame Nicole (de Cheseaux), veuve de Pierre, mayor de Lausanne, chevalier, reconnaît, sur les mains de Girard Besançon, chapelain, le pré dou Mas, de 30 seyturées, situé au territoire de Penthalaz. Page 59.

Date inconnue. Barthélemy, fils de Huguet de Bettens, donzel, prête hommage à Jean (III), seigneur de Cossonay, pour ses possessions à Bettens. Page 409.

Date inconnue. Girard, fils de feu Jacques de Bettens, donzel, prête hommage au seigr. de Cossonay (celui-ci était probablement le même Jean III), pour ses possessions à Bettens. Page 412.

1371, 9 sept. Humbert de Colombier, chevalier, reconnaît, sur les mains du note. Rod. Pallière, la seigneurie de Vuillerens et ses dépendances. Page 614.

Date inconnue. Johannod Carrel, donzel, prête hommage à Jean (III), seigr. de Cossonay, pour divers biens qu’il a hérités du donzel Henri de Disy 1 Pages 31 et 734.

 

II. Rénovation de Martin Deloës.

Date non indiquée (1377, sans doute). Jean de Disy, chevalier, reconnaît des fiefs à Disy, Lussery, Aclens, Colombier et Echichens. Pages 339, 382, 637, 672 et 721. /847/

Date non indiquée (1377, probablement). Henri, fils de feu Nicolas d’Oulens, donzel, reconnaît des fiefs à Penthalaz, Penthaz, Daillens et Oulens. Pages 61, 82, 720 et 738.

Date non indiquée (1377, vraisemblablement). Nicole, fille de feu Girard de Rumillier (Rumilly), donzel, femme de Gothofred de Pantherea, reconnaît des fiefs à Cossonay, Senarclens, La Chaux, Aclens et Daillens. Pages 32, 218, 292, 644 et 717.

1377, avril. Jean de Sunarclens, donzel, fils de feu Perret, qui était fils de Jean de Sunarclens, chevalier, reconnaît des fiefs à Cossonay, Gollion, Senarclens, Vuillerens, Daillens et Luins. Pages 40, 180, 210, 608, 715 et 725.

1377, mai. Henri de Disy, donzel, fils de feu Girard de Disy, chevalier, reconnaît des fiefs à Penthalaz. Page 60.

1377, mai. François, fils de feu Barthélemy de Bettens, donzel, reconnaît les fiefs qu’il tient au village de Bettens. Page 410.

1377, mai. Jean de Mey (Mex), fils de feu Etiennet Hora de Mey, donzel, reconnaît des fiefs à Villars-Lussery, Mex, etc. Pages 341, 393 et 727.

1377, 13 juin. Jordane, fille de feu Pierre, qui était fils de Jean de Daillens, donzel, femme de Pierre de Bottens, reconnaît des fiefs à Penthalaz, Penthaz, Sullens et Daillens. Pages 62, 81, 105 et 715.

1377, 15 juin. Jaquet, fils de feu Pierre Vionnet, dit de Villar, de St. Saphorin, donzel, qui était fils de Pierre de Villar, chevalier, reconnaît des fiefs à St. Saphorin. Page 741.

1377, 16 juin. Jaquet de Bussens, donzel, fils de feu Henri, fils de feu Jean de Bussens, donzel, reconnaît son fief de Boussens. Page 160.

1377, juin. Clémence, fille de feu Girard, dit Chyevra, qui était fils de Nicolet de St. Oyen, donzel, femme de Girod de Conay, reconnaît des fiefs à Cossonay 1 , Gollion, Villars-Boson, Bremblens et Surpierre. Pages 181, 564, 706 et 751. /848/

1377, 30 juin. Aymon de Bettens, donzel, fils de feu Vuillelme de Bettens, dit du Marais (dou mares), donzel, reconnaît le fief qu’il tient à Aclens. Page 636.

1377, 12 juillet. Mermet, fils de feu Girard Grasset, de La Sarraz, donzel, reconnaît des fiefs à Villars-Lussery. Page 393.

1377. Johannette, fille de Guillaume de Pampignie (Pampigny), chevalier, femme de Pierre de Villaz (Ville), donzel, reconnaît son fief (l’ancien fief) de Pampigny 1 . Page 521.

Date non indiquée. Jean Grasset, de La Sarraz, donzel, reconnaît des fiefs à Grancy. Page 359.

Date non indiquée (1377, probablement). Jaquet, fils de feu Vuillelme de Sinarclens (Senarclens), donzel, reconnaît des fiefs à Gollion, Senarclens, Grancy et Vullierens. Pages 180, 213, 360 et 608.

1377. Guillaume, fils de feu Perronier (Perronet) de Sinarclens, donzel, et Girard, fils de feu Coynet de Sinarclens, donzel, reconnaissent collectivement des fiefs à Cossonay, Senarclens et Luins. Pages 44, 215 et 725.

1377. Aymonet, fils de feu Jacques, qui était fils de Girard, dit Freylion de Cuarnens, chevalier, reconnaît des fiefs à L’Isle, Chablie et Villars-Boson. Page 560.

1377. Perrin, fils de feu Jaquet Conon, bourgeois de Cossonay, reconnaît le fief de Sauveillame. Page 664.

1377, juillet. Pierre de Sivirier (Sévery), chevalier, fils de feu /849/ Jaquemet de Sivirier, l’aîné, donzel, reconnaît des fiefs à Cossonay, Penthalaz, Gollion, Cottens, Aclens (le Villard d’Aclens et Chinaul), Romanel, Sauveillame et St. Saphorin. Pages 42, 62, 180, 474, 640, 656, 666 et 743.

1377, 5 août. Johannod et Reymond de Chablier (Chablie soit Chabie) frères, donzels (fils de feu Jean de Chabie), reconnaissent des fiefs à Vufflens-la-Ville. Page 427.

Date non indiquée. Mermet, fils de feu Aymonod, fils de feu Richard de May (Mex), donzel, reconnaît des fiefs à Penthaz. Page 81.

Date non indiquée. Johannette, fille de feu Johannod Robellini, de Lutry, donzel, femme de Jean de Gomoëns (Gumoëns), donzel, reconnaît des fiefs à Senarclens, Grancy et Aclens. Pages 216, 360 et 643.

1377, 23 déc. Girard, fils de feu Vuillelme Ogneys, de Champvent, donzel, reconnaît des fiefs à Senarclens, Aclens et St. Saphorin. Pages 217, 646 et 742.

1378 (prise à la Nativité), 17 janvier. Jacques de Chablie, donzel, fils de feu Mermet, qui était fils de Girard de Chablie, chevalier, reconnaît des fiefs à Vufflens-la-Ville. Page 425.

1378, 27 janv. Girard Charpit, de Vufflens-la-Ville, fils de feu Aubert Charpit, reconnaît des fiefs à Sullens, Boussens et Etanières. Pages 105, 162 et 750.

1378, 31 mars. Jaquet de Bettens, donzel, fils de feu Girard, qui était fils de Jacques de Bettens, donzel, reconnaît ses fiefs au village de ce nom. Page 412.

1378, 13 août. Humbert de Sivirier et Jean, son neveu, fils de feu Vuillelme de Sivirier, donzels, reconnaissent leur maison de Sévery, la juridiction qu’ils ont au village de ce nom, etc. Page 495.

Date non indiquée. Jaquet Marchiant (Marchand), d’Aubonne, donzel, fils de feu Perret, fils d’un autre Perret Marchiant, reconnaît des fiefs à Cossonay, Penthaz, La Chaux et Itens, Vufflens-la-Ville et Colombier. Pages 36, 81, 292, 429 et 675. /850/

Date non indiquée. Louis, fils de feu Girard de Bierre (de Beria), donzel, reconnaît des fiefs à Itens, Villars-Lussery, Chabie et Aclens. Pages 311, 394, 565 et 644. Le même Louis de Bierre aurait dû reconnaître des fiefs, procédés de Girard de Cuarnens, à Chabie, Moiry, Ferreyres et Cuarnens. Pages 566 et 749.

1379, pénultième février. Nicod de May (Mex), donzel, fils de feu Etiennet, dit Horaz de May, donzel, reconnaît des fiefs à Disy 1 Page 340.

Date non indiquée. Antoine, fils de Nicod de Chastallion (Châtillon), fils de Pierre Gudiber de Chastallion, chevalier, agissant tant pour lui que pour son frère Louis, absent, reconnaît des fiefs à Cottens. Page 464.

Date non indiquée. Aymonod Guichard, de Cossonay, depuis chevalier, reconnaît des fiefs à Cossonay, Gollion et Villars-Lussery, et probablement aussi à Grancy et à Surpierre. Pages 28, 182, 363, 382, 396 et 751.

1379, février. Louis, seigr. de Cossonay et de Surpierre, réduit, sous un seul hommage, les fiefs que le donzel Johannod Carrel a acquis, tant de Clémence, fille de feu Johannod Roleta de Daillens que de Nicole, fille de feu Richard de Rumillier, etc. Page 31 et les deux suivantes. Le notaire Deloës a inséré ce document dans la grosse de sa rénovation, le considérant sans doute comme une reconnaissance générale du prédit donzel Carrel.

 

III. Rénovation commencée par Mermet Pipin.

Date inconnue. Pierre de Mont, donzel, fils de Jean de Mont, reconnaît des fiefs à Penthalaz, procédés du donzel Henri de Disy. Page 63. /851/

Date inconnue. Noble François, fils de Girard de Moudon, et de Johannette de Pampigny, reconnaît l’ancien fief de Pampigny, procédé de sa mère. Page 527.

 

IV. Rénovation de Pierre d’Etoy et d’Etienne Grillion 1 .

Perrussonne, fille de Jaquet de Bussens, donzel, femme de Jean Portier, d’Yverdon, donzel, reconnaît son fief de Boussens, procédé de son père. Page 163.

La prédite Perrussonne reconnaît encore des fiefs à Sullens et à Bournens. Pages 109 et 137.

Noble Claude, fils de feu noble Pétrimand de Bottens, reconnaît la 6e partie de la forêt des Fayoules et pareille part de la panaterie, de l’avoinerie et des corvées des villages de Solens et de Bretignyons. Page 753.

Le même Claude de Bottens et son consanguin noble Pierre, fils de feu Claude de Bottens, reconnaissent des fiefs à Daillens, Sullens et Penthalaz, procédés de Jordane de Daillens, femme de Pétrimand de Bottens. (Grosse Quisard, fol° 25, verso.)

Noble Antoine d’Illens, en qualité de mari de Claudine, fille de feu Etienne de Mollens, donzel, reconnaît des fiefs à Disy. Page 341.

François, fils de feu noble François de Russin, donzel, reconnaît des fiefs à Bussigny, St. Germain et Ecublens, procédés d’Yblet, seigneur de Challant, chevalier. Page 700.

1431. Jean de Sivirier, donzel, fils de feu Vuillelme de Sivirier, donzel, reconnaît des fiefs à Sévery (c’est-à-dire ceux qui avaient /852/ été précédemment reconnus sur les mains d’ége. Deloës). Page 407.

Amédée de Lucinge, donzel, au nom de ses enfants, par lui eus de sa défunte femme Philippaz, fille de feu Johannod Carrel, donzel, reconnaît des fiefs à Cossonay (Bournens, Senarclens, Aclens, Monnaz) et Daillens, procédés du prédit donzel Carrel. Pages 33 et 718 (et grosse Quisard).

Henri, seigr. de Montricher, reconnaît le donjon du château et de la forteresse du dit Montricher. Page 736.

Noble Jean Cuénet, de Gumoëns-la-ville, reconnaît des fiefs à Penthalaz (et dans les lieux voisins), procédés de noble Henri d’Oulens. Page 65.

Noble Othonin de Sous-la-Tour, de Vuillerens, reconnaît une particule de fief à Vuillerens, procédée du donzel Jean de Senarclens. Page 608.

Pierre de Chabie, donzel, fils de feu noble Jacques de Chabie, reconnaît une part du fief paternel, à Vufflens-la-Ville. Page 431.

Nicod de Chabie, donzel, fils de feu noble Jacques de Chabie, reconnaît l’autre part du fief paternel, au prédit Vufflens-la-Ville. Page 431.

Jean de Chabie, donzel, reconnaît le fief, qui est procédé des donzels Johannod et Reymond de Chabie, à Vufflens-la-Ville. Pages 432 et 435.

Johannette, fille de feu Pierre de Villarsel, dit dou Peloz, femme de noble Jean de Yens, reconnaît le fief, procédé de Johannette Robellini, à Senarclens et (à Aclens). Page 227.

Claude de Gallera, donzel, fils de feu noble Jean de Gallera et de Marguerite, fille de Girard Grasset, reconnaît le fief, procédé de Perronod Grasset, à Villars-Ste.-Croix, et le fief de Prévondavaux, rière La Chaux. Page 402 (et aussi grosse Quisard, au f° 130).

Noble Jean, fils de feu Mermet Grasset, reconnaît le fief paternel, à Villars-Lussery. Page 395.

Les nobles Claude, Pierre et Guillaume, fils de feu Jaquet d’Arnay (d’Arnex), reconnaissent la quarte part du bois des Fayoules, /853/ situé entre le Talent et le village de Bottens, ainsi que des droits de panaterie, d’avoinerie et de corvées à Solens et à Bretignyons. Page 754.

Noble Henri de Daillens reconnaît des fiefs à Sullens (et à Bournens). Page 108 (et grosse Quisard, au f° 143).

1461, 5 mai, indict. 9e. Le même Henri de Daillens reconnaît le pré dou Mas, rière Penthalaz, procédé de dame Nicole, veuve de Pierre, mayor de Lausanne, chevalier. (Grosse Quisard, f° 143.)

Aymonet de Mexières, donzel (fils de Jaquet de Mexières et de Marguerite de Senarclens), reconnaît le fief procédé de Jean de Senarclens, donzel, au prédit Senarclens. Page 224.

Pierre, fils de feu Rolet de Bettens, donzel, reconnaît son fief de Bettens. Page 414.

François, fils de feu Jaquet de Bettens, donzel, reconnaît aussi son fief de Bettens. Page 414.

Agnès, fille de feu noble Antoine de Châtillon, femme de noble Claude Mestral de Cottens, reconnaît le fief de Cottens, procédé de son père et des fiefs à Gollion et à Villars-Boson, procédés de Clémence de Saint-Oyen, son aïeule maternelle. Pages 468 et 595 (et grosse Quisard, au f° 267, verso).

Nicod de Conex (Conay), donzel, demeurant à Cuarnens, reconnaît le fief, procédé du donzel Aymonet Freylion de Cuarnens, à L’Isle, Chablie, Villars-Boson et Cuarnens. Page 561.

Noble Jean, fils de feu Guillaume, fils de Pierre de Sivirier, chevalier, reconnaît des fiefs à Cossonay (Penthalaz, Gollion), Cottens, Aclens (Romanel) et Sauveillame. Pages 42, 474, 641 et 669.

Noble Jacques de Cully reconnaît des fiefs à Lussery, Aclens, Colombier et Echichens, procédés du chevalier Jean de Disy. Pages 638, 674 et 721 (et grosse Quisard).

Cathérine, fille de feu Aymon de Disy, donzel, femme de Barthélemy Marquis, reconnaît la moitié des fiefs, procédés du chevalier Jean de Disy, son aïeul paternel, à Aclens et à Colombier. Pages 639 et 674. /854/

Noble Cathérine, veuve de noble Hudric d’Avenches, reconnaît le fief que ses enfants possèdent à Bremblens. Page 706.

Noble Girard Ogneys, de Champvent, demeurant à Aubonne, reconnaît le fief, procédé du donzel Girard Ogneys (son aïeul, probablement), à Senarclens. Page 231.

Mermet Renevier, donzel, d’Aubonne, reconnaît le fief qu’il tient à Gollion. Page 187.

Il est vraisemblable que noble Pierre de Dullit reconnut aussi le fief qu’il tenait pareillement au prédit Gollion.

Noble Claude, fils du défunt chevalier Lancelot Bourgeois, de Gex, reconnaît le fief qu’il tient à Saint-Saphorin, procédé de Girard Ogneys. Page 743.

 

V. Rénovation de Michel Quisard.

1493, 13 juin. Noble Claude, fils de feu noble François de Monthey et de Louise Portier, reconnaît le fief de Boussens, procédé de Perrussonne de Boussens. Page 163.

1493, 21 juin. Noble Louis de Russin de Bottens, demeurant à Lausanne, fils de feu noble Bernard de Russin, et noble Jeanne, sa mère, fille de feu noble Pétrimand de Bottens, reconnaissent des fiefs à Penthalaz, Penthaz, Sullens et Daillens, procédés de Jordane de Daillens. Ils reconnaissent en outre la sixième partie de la forêt des Fayoules, de la panaterie, de l’avoinerie, et des corvées de Solens et de Bretignyons, procédée de noble Claude de Bottens. Pages 66, 82, 109, 715 et 753.

1493, 19 nov. Noble Louis, fils de feu noble Pierre de Bettens, reconnaît le fief qu’il tient à St. Saphorin, procédé de Jaquet, fils de Pierre Vionnet, dit de Villar, fils de Pierre de Villard, militis de St. Saphorin. Page 742.

1493, 19 nov. Nobles Louis et Jean, frères, fils de feu noble Pierre de Bettens, reconnaissent leur fief de Bettens, procédé de Pierre de Bettens, donzel, fils de feu Rolet de Bettens. Page 414. /855/

1493, 3 déc. Noble Jaques Gruz, de Lutry, en qualité d’administrateur de Claude et Anne, ses enfants, reconnaît les fiefs procédés de Philippaz Carrel, femme du donzel Amédée de Lucinge, à Cossonay, Bournens, Senarclens, Aclens, Monnaz et Daillens. Pages 33, 133, 233, 718 et 735.

1493, 14 déc. Noble et égrège Pierre de Bionnens, docteur ès lois, reconnaît des fiefs à Penthalaz, la cense due pour le moulin de Senarclens, et la forêt de Ruyre, au territoire de Bierre, le tout procédé du donzel Pierre de Mont. Pages 64, 232 et 712.

1493, 17 déc. Noble François, fils de feu noble Claude, fils de feu noble Jean de Gallera et de Marguerite, fille de Girard Grasset; et son neveu noble Claude, fils de feu Guy, fils de feu Claude de Gallera, reconnaissent le fief, procédé de Perronod Grasset, à Villars-Ste-Croix, ainsi que le fief de Prévondavaux, rière La Chaux. Pages 322 et 402.

1494, 18 mars. Noble Amédée, fils de feu noble François de Chissey, citoyen de Lausanne, reconnaît le fief, procédé de Claudine, fille du feu donzel Etienne de Mollens, femme de noble Antoine d’Illens, à Disy. Page 342.

1494, 19 mars. Noble et puissant Amédée de Duin, seigr. de Château-Vieux et coseigr. de Vufflens, reconnaît, en qualité de mari de noble Etiennette, fille de feu noble Bertrand Marval, le fief procédé de noble Claude Bourgeois, de Gex, à St. Saphorin. Page 743.

1494, 15 avril. Noble Pierre, fils de feu Jacques, fils de feu noble Henri de Daillens, reconnaît des fiefs à Penthalaz, Sullens et Bournens, procédés de son aïeul paternel. Pages 66, 108 et 134.

1494, 22 avril. Noble Louis, fils de feu noble Pierre de Bettens, et Cathérine, sa femme, fille de feu noble Gabriel de Gruffy, reconnaissent des fiefs à Bussigny, St. Germain et Ecublens, procédés de noble François de Russin. Page 702.

1494, 22 avril. Noble Perronette, veuve de noble Guillaume de Chabie, demeurant à Lausanne, reconnaît, au nom de Jean de Chabie, son fils mineur, le fief qu’il possède à Vufflens-la-Ville, procédé de noble Pierre de Chabie, son aïeul paternel. Page 432.

1494, 23 avril. Noble François, fils de feu noble Jean de Sivirier, /856/ et noble Pierre, fils de feu noble Pierre de Sivirier, son consanguin, reconnaissent les fiefs qu’ils possèdent à Sévery, procédés de noble Jean, fils de feu Vuillelme de Sivirier, donzel. Page 499.

1494, 26 avril. Noble Antoine, fils de feu noble et puissant Louis de Gléresse, et de noble Rolette, fille de feu noble Antoine de Daillens, reconnaît des fiefs à Cossonay, Gollion et Senarclens, procédés de son aïeul maternel et auparavant d’Aymonet de Mexières, donzel. Pages 40, 186 et 229.

1494, 9 mai. Noble Pierre, fils de feu noble Jaquet d’Arnex, d’Orbe, tant en son propre nom qu’en qualité d’administrateur de Hugues, son fils, par lui eu de Marguerite, sa défunte femme, fille de feu noble Jaquet de Bettens, reconnaît une partie du fief de Bettens, procédée de Pierre, fils de feu noble Rolet de Bettens. Page 415.

1494, 9 mai. Noble Pierre, fils de feu noble Jaquet d’Arnay (d’Arnex), agissant comme procureur de noble Claude d’Arnay, son frère, reconnaît la quarte part de la forêt des Fayoules, de la panaterie, de l’avoinerie et des corvées de Solens et de Bretignyons, procédée de feu noble Jaquet d’Arnay et d’Agnelette de Bottens. Page 754.

1494, 13 mai. Noble Ottonin, fils de feu Guillaume, fils de noble Ottonin de Sous-la-Tour, de Vuillerens, reconnaît une particule de fief au dit Vuillerens, procédée de son aïeul paternel. Page 609.

1494, 9 déc. Les nobles Aymon et Rodet de Murs, frères, fils de feu noble Antoine de Murs, en qualité de maris de Marguerite et d’Alexie, filles de feu noble Pierre de Yens, reconnaissent des fiefs, à Senarclens et à Aclens, procédés de Johannette, fille de Pierre de Villarsel. Pages 227 et 644.

1495, 16 février. Noble Pétremand, fils de feu Jean Cuénet, de Gumoëns-la-Ville, et son petit neveu mineur Jean, fils de feu Jean, qui était fils de feu noble Pierre Cuénet, reconnaissent les fiefs, procédés de feu Jean Cuénet et précédemment du donzel Henri d’Oulens, à Penthalaz, Penthaz, Daillens et Oulens 1 . Pages 65 et 738. /857/

1495, 7 mai. Noble Amédée, bâtard de Clermont, en qualité de procureur du magnifique, puissant et vaillant seigneur et chevalier, Guillaume de Vergy, seigr. de Montricher, reconnaît le donjon du château et de la forteresse de Montricher. Page 736.

1495, 5 oct. Noble Jean de Mont, l’aîné, bourgeois de Payerne, fils de feu noble Jean de Mont, et noble Jean de Mont, le jeune, fils de feu Claude de Mont, d’Aubonne, reconnaissent collectivement, chacun pour ce qui le concerne, les fiefs, procédés jadis des nobles Girard de Mollens et Etienne de Mont, frères, à Bierre, Ballens, Mollens et Yens. Pages 711.

1495, 5 oct. Noble Jean de Mont, l’aîné, d’Aubonne, demeurant à Payerne, agissant en qualité de mari de Claudine, fille de feu noble Pierre de Sivirier, reconnaît des fiefs à Gollion, Cottens et Romanel, procédés de noble Jean, fils de Guillaume, fils du chevalier Pierre de Sivirier. Pages 186, 475 et 657.

1496, 1er août. Noble et puissant Claude de Menthon, seigr. de Rochefort, Duillier et coseigr. d’Aubonne, fils du vaillant chevalier Jean de Menthon, de bonne mémoire, seigneur des mêmes lieux, et noble Claude-François, fils de feu Jean de Gento (Genthod) et de feu noble Jaquème Christine, reconnaissent collectivement, chacun pour la moitié, l’ancien fief de Pampigny, procédé de noble François de Moudon. Page 528.

1496, 12 sept. Noble Jaques, fils de feu noble Claude Mestral de Cottens et d’Agnès, fille d’Antoine de Châtillon, donzel, reconnaît le fief, procédé de sa mère, à Gollion, Cottens et Villars-Boson. Pages 186, 468 et 565.

1496, 13 sept. Noble Pierre, fils de feu noble Pierre de Bretignier, alias de Baulmes, et de Marguerite de Conex, reconnaît le fief, procédé de Nicod de Conex, donzel, à l’Isle, Chabie, Villars-Boson et Cuarnens. Page 561.

1496, 19 sept. Noble François de Gallera, fils de feu Claude, fils de feu noble Jean de Gallera et de Marguerite, fille de Girard, fils de Jean, fils de Mermet Grasset, de La Sarraz; et son neveu Claude de Gallera, fils de feu Guy, fils du susnommé Claude de Gallera, /858/ reconnaissent leur fief, à Villars-Lussery, procédé de feu noble Jean Grasset. Page 395.

1496, 25 sept. Noble Amédée, fils de feu noble François de Chissey, citoyen de Lausanne, reconnaît, en qualité d’héritier de Claudine, fille de feu Etienne de Mollens, donzel, femme de noble Antoine d’Illens, la maison forte de Mex, avec ses fossés, etc., procédée de noble Jean de Mex. Page 728.

1496, 7 déc. Noble Guillaume, fils du spectable seigr. Pierre de Bionnens, docteur ès lois, et de Marie, fille de noble Pierre de Mont, agissant tant pour lui que pour son prédit père, reconnaît le fief, procédé d’Aymonod Guichard, à Cossonay (et Alens), Gollion, Lussery, Villars-Lussery et Surpierre. Pages 29, 187, 383, 396 et 751.

1496, 9 déc. Noble Jean, fils de feu noble Pierre, fils de feu noble Aymon, bâtard de Cossonay, reconnaît les fiefs paternels, à Gollion, Senarclens, Grancy, Itens (et La Chaux), Vufflens-la-Ville, Vuillerens et Bussigny, procédés anciennement, en partie, du donzel Jaquet de Senarclens 1 . Pages 186, 226, 313, 361, 439, 609 et 704.

1496, 15 déc. Noble Jean de Livron, en qualité de mari de Françoise, fille de feu noble Pierre de Sivirier, le jeune, et aussi au nom de noble Etienne, fils de noble Antoine de Livron et de feu noble Jeanne de Sivirier, sœur de la prédite Françoise, reconnaît des fiefs, procédés de noble Jean, fils de Guillaume, fils de Pierre de Sivirier, chevalier, à Cossonay, Penthalaz, Gollion, Cottens, Aclens et Sauveillame. Pages 42, 66, 185, 475, 641 et 669.

1497, 26 avril. Noble, puissant et magnifique Barthélemy, baron de La Sarraz, fils de feu Nicod, baron de La Sarraz, reconnaît le fief, procédé de noble Jean de Chabie, à Vufflens-la-Ville. Page 435.

1498, 6 sept. Les honnêtes hommes Jean Bosson, bourgeois de /859/ Morges, et Girard Bosson, d’Aclens, son consanguin, reconnaissent deux censes directes, à Aclens, procédées du fief de Johannette de Villarsel, femme de noble Jean de Yens, et une 3e cense directe, au même lieu, procédée du fief de noble Jean, fils de Guillaume, fils du chevalier Pierre de Sévery. Pages 643 et 644.

1498, 13 sept. Noble Jean de Colombier, seigr. de l’endroit de ce nom, agissant comme tuteur testamentaire des nobles Girard, Louis et Aymon de Vuippens, frères, fils de feu noble Jean, fils de feu noble Aymon de Vuippens et de Jaquette, fille de noble Jaques de Cully, reconnaît des fiefs, procédés de celui-ci et auparavant du chevalier Jean de Disy, à Lussery, Aclens, Colombier et Echichens. Pages 382, 639, 674 et 722.

1498, 13 sept. Le susnommé noble et puissant Jean de Colombier, fils de feu Humbert, seigr. de Vuillerens et de Colombier, reconnaît: 1° la moitié du fief de Disy, au prédit Colombier, procédée de Cathérine, fille d’Aymon de Disy, donzel, femme de Barthélemy Marquis; 2° la moitié du fief procédé des nobles d’Avenches, à Bremblens; et 3° la moitié du moulin banal de Gollion, dit d’Amours. Pages 188, 675 et 707.

1498, 20 sept. Noble Jean de Sys (soit Syx), habitant à Morges, reconnaît, en qualité de mari de noble Mayre, fille de feu noble Jean de la Cuisine, bourgeois de Morges, le fief, procédé de Nycod de Chabie, donzel, à Vufflens-la-Ville. Page 434.

1498, 28 oct. Noble et puissant Claude de Dortent (Dortans), seigr. de Villars, reconnaît, en qualité de mari d’Antonie, fille de feu Louis de Glérens, seigr. de L’Isle et de Bercher, et de procureur de noble Louise de Glérens, sœur de celle-ci, la seigneurie de L’Isle et de Gollion et ses dépendances. Pages 183 et 583.

Même date, probablement. Spectable dame Madelaine, fille de feu Claude de Glérens, chevalier, veuve de Nicod, seigr. de La Sarraz, chevalier, reconnaît la part de la seigneurie de L’Isle et de Gollion qu’elle tient à titre d’assignation. Pages 185 et 587.

Date inconnue. Noble Jean, fils de feu noble Pierre de Dullit, reconnaît le fief paternel, à Gollion. Page 187. /860/

1500, 10 janv. Noble Pierre, fils de feu noble Nicod de St. Saphorin, reconnaît, en qualité de mari de noble Françoise, fille de feu égrège Mermet Christine, secrétaire ducal, le fief, procédé de noble Girard Ogneys, à Senarclens, et les censes directes, au même lieu, acquises par le prédit Mermet Christine de noble Rod. d’Illens et procédées d’Aymonet de Mexières, donzel. Enfin il reconnaît, en son propre nom, la vigne de Champet, à St. Saphorin, procédée de noble Jean, fils de feu Guillaume, fils du chevalier Pierre de Sévery. Pages 231 et 744.

1500, 26 février. Les nobles Georges et Claude, fils de feu noble Louis de Pitigny, reconnaissent la part du fief de Bettens, qui est procédée de noble François, fils de Jaquet, fils de Girard de Bettens. Page 416.

1500, 11 mars. Noble Nicolas, fils de feu noble Jean de Romainmotier, reconnaît une particule de fief, à Senarclens, procédée du donzel Aymonet de Mexières. Page 232.

1500, 12 mars. Noble Pierre, fils de feu noble Nicod de St. Saphorin, en qualité de mari de noble Françoise Christine, et noble Claude-François, fils de feu noble Jean de Gento et de feu noble Jaquème Christine, sœur de la prédite Françoise, reconnaissent collectivement la montagne, dite le Pré de L’Haut, jadis inféodée à feu Mermet Christine, par le duc Louis de Savoie. Page 568.

1500, 14 mai. Le noble, puissant et vaillant chevalier Louis de Colombier, seigr. de Vuillerens, fils d’Humbert, seigr. de Vuillerens et de Colombier, reconnaît la moitié du fief de Disy, à Aclens, procédée de Cathérine de Disy, femme de Barthélemy Marquis, une partie du fief procédé du donzel Mermet Renevier, à Gollion, et la moitié du moulin banal de Gollion, dit d’Amours, procédé des nobles de Glérens, seigrs. de L’Isle et de Gollion. Page 188 et 639.

1500, 14 mai. Noble Amédée, fils de feu noble Arthaud Mestral, d’Aubonne, et de Cathérine, fille du feu donzel Mermet Renevier, reconnaît une partie (la moitié) du fief procédé de celui-ci, à Gollion. Page 187.

1500, 17 mai. Noble Rodolphe, fils de feu noble Henri de /861/ Praroman, de Fribourg, reconnaît la moitié du fief d’Avenches, à Bremblens. Page 707.

1500, 8 juin. Les nobles Etienne, Georges et Jean Marchand, frères, fils de feu Georges Marchand, d’Aubonne, donzel, reconnaissent des fiefs à Cossonay (entre autres la mestralie), Penthaz, Sullens, Bournens, La Chaux (et Itens), Grancy, Vufflens-la-Ville et Colombier, procédés de leur père (soit anciennement du donzel Jaquet Marchand, de Perrussonne de Boussens et de Rod. d’Illens) 1 . Pages 36, 82, 109, 137, 292, 361, 438 et 676.

1520, 20 avril. Noble Bénoît, fils de feu noble Claude de Monthey, reconnaît le fief paternel de Boussens, procédé de Perrussonne de Boussens. Page 164.

1520, 29 oct. Noble Jean de Colombier, seigr. de l’endroit de ce nom, reconnaît, au nom de son neveu et pupille, Bernard de Colombier, la seigneurie de Vuillerens et ses dépendances 2 . Page 617.

 

VI Rénovation d’Amey Mandrot.

1542, 16 sept. Noble Pierre, fils de feu noble Jacques Mestral, reconnaît ses fiefs paternels à Gollion, Cottens et Villars-Boson. Pages 192, 470 et 565.

1543, 11 janv. Noble Jeanne de Monthey, veuve de noble Jean Gruz, de Lutry, reconnaît, en qualité de tutrice de ses enfants, Georges et François Gruz, les fiefs qu’ils possèdent à Cossonay, Bournens, Senarclens, Monnaz et Daillens, anciennement procédés du donzel Johannod Carrel. Pages 34, 133, 240, 718 et 734.

1543, pénultième janv. Noble Claude d’Arnex, d’Orbe, en qualité de mari de noble Marie de Gléresse, et noble Nicolas /862/ d’Aulbonne (d’Aubonne), comme mari de noble Jaquème de Gléresse, toutes deux filles de feu noble Pierre de Gléresse, reconnaissent des fiefs à Bournens et à Boussens, procédés de noble Pierre de Daillens. Pages 134 et 164.

1543, pénultième janv. Les prédits nobles Claude d’Arnex et Nicolas d’Aulbonne, agissant au nom de leurs susdites épouses, reconnaissent le fief de celles-ci à Disy, procédé de noble Amédée de Chissey. Page 343.

1543, pénultième janv. Les mêmes nobles d’Arnex et d’Aulbonne reconnaissent les fiefs que leurs prédites épouses possèdent à Cossonay, Gollion et Senarclens, lesquels sont procédés de noble Antoine de Gléresse, leur aïeul paternel, et plus anciennement du donzel Aymonet de Mexières. Pages 40, 191 et 236.

1543. Dame Marguerite de Colombier et son époux, noble et puissant François d’Alinges, dit de Montfort, baron de Coudrée, etc., reconnaissent la seigneurie de Vuillerens (et ses dépendances), procédée de noble Bernard de Colombier, frère de la prédite dame 1 . Page 618.

1543, 5 sept. Noble Philiberte, fille de feu Etienne, fils de Jean de Dullit, femme de noble François, fils de Jean Mestraulx, seigr. d’Aruffens, reconnaît le fief qu’elle possède à Gollion, procédé de son aïeul paternel. Page 193.

1545, 7 nov. Egrège Pierre Trolliet, en qualité de mari de noble Antoinaz, fille de feu noble Bénoît de Monthey, et de procureur de noble Françoise de Monthey, sœur de celle-ci, reconnaît le fief de Boussens, procédé du prédit noble de Monthey. Page 164.

1546, 2 juin. Nobles Jean et Guillaume, fils de feu noble Pierre de Bretignier, autrement de Baulmes, reconnaissent leur fief paternel à L’Isle, Chabie, Villars-Boson et Cuarnens. Page 562.

1546, 26 août. Noble et puissant Pierre, fils de feu noble Claude de Dortent (Dortans), agissant pour lui et pour son frère, Henri /863/ de Dortent, reconnaît la seigneurie de L’Isle et de Gollion, et ses dépendances 1 . Pages 189 et 589.

1546, 31 août. Noble et généreuse dame Marguerite de Colombier, dame du dit lieu et de Vuillerens, femme de noble et puissant François d’Alinges, seigr. de Montfort, prête quernet pour la part de la seigneurie de Colombier, jadis mouvante du fief noble de la baronnie de Cossonay 2 . Page 681.

1546, 31 août. La prédite noble et généreuse dame Marguerite de Colombier, etc., reconnaît la moitié du fief de Disy, à Aclens, procédée de son père, la moitié du même fief à Colombier, procédée de son oncle Jean, seigr. de Colombier, le fief Marchand, au dit Colombier et la moitié du fief d’Avenches, à Bremblens, pareillement procédés de son prédit oncle. Plus, encore, l’ancien fief des nobles de Senarclens, à Vuillerens, procédé de noble Jean de Cossonay. Pages 609, 640, 675, 676 et 707.

1546, 30 oct. Noble François de Lustrier (Lutry), mayor de la ville de ce nom, reconnaît des fiefs à Cossonay, Penthalaz, Sullens, Bournens, Gollion, Senarclens, Grancy, Lussery, Villars-Lussery et Surpierre, procédés de noble Guillaume de Bionnens et de noble Pierre de Daillens 3 . Pages 29, 68, 110, 134, 192, 239, 363, 384, 397 et 752. /864/

1546, 30 oct. Les nobles Girard, Guillaume et Pierre, fils de feu noble Pierre de Pierrefleur, d’Orbe, reconnaissent des fiefs à Penthalaz, Bournens, Senarclens, Grancy, Lussery, Vufflens-la-Ville, Chavannes-sur-le-Veyron, L’Isle et Mont-la-Ville, procédés de leur aïeul maternel, noble Pierre de Bionnens. Pages 68, 135, 239, 363, 384, 443 et 746.

1546, 11 nov. Les nobles Philibert et Jean, fils de feu Guillaume de Murs, et noble Claude, fils de feu Rodet de Murs et d’Alix de Yens, consanguins et seigneurs de Corcelles, près Grandson, reconnaissent leurs fiefs à Senarclens, procédés des nobles Aymé et Rodet de Murs, soit de leurs épouses. Page 237.

1547, 14 fév. Noble François, fils de feu noble François de Siviriez (Sévery), bourgeois de Cossonay, reconnaît des fiefs à Cossonay, Penthaz, Bournens, La Chaux et Vufflens-la-Ville, procédés de noble Georges Marchand. Pages 38, 82, 138, 292 et 443.

1547 ... Noble François, fils de feu noble Etienne Marchand, de Cossonay, reconnaît des fiefs à Cossonay, Penthaz, Sullens, Bournens, La Chaux, Vufflens-la-Ville et Colombier, procédés de son père. Pages 37, 82, 110, 138, 292, 443 et 667.

1547 ... Noble et généreux Robert de Fresneville reconnaît la commanderie de La Chaux, soit des fiefs à Cossonay, Bournens, La Chaux et Itens, Croze et Gollion, Villars-Ste. Croix et dans d’autres lieux. Pages 43, 139, 295, 327 et 401.

1547, 30 avril. François, fils de feu honorable François Ponthey, vivant bourgeois et châtelain de Morges, et de feu noble Rose, fille de feu noble Jean, fils de noble Pierre de St. Saphorin, reconnaît la moitié du fief de St. Saphorin à Senarclens, procédée du susdit noble Pierre de St. Saphorin. Plus, à Vufflens-la-Ville, le fief procédé de noble Mayre de la Cuisine et de Jean de Six, son mari, et plus anciennement de noble Nicod de Chabie. Pages 239 et 440.

1547, 30 avril. Noble Christin Chalon, en qualité d’oncle paternel et de tuteur des nobles François et Claudaz, enfants de feu noble Pierre, fils de feu noble Rod. Chalon et d’Antoinaz, fille de feu noble Pierre de St. Saphorin, reconnaît la moitié du fief de St. Saphorin, à Senarclens, procédée du prédit Pierre de St. Saphorin. Page 238. /865/

1547, 29 oct. Les honorables Jean et Mayre Goudard (Gaudard), d’Echallens, citoyens de Lausanne, fils de feu Pierre Goudard, reconnaissent une part du fief de Bettens, procédée de noble Hugues d’Arnex. Page 417.

1547, 13 nov. Noble et puisst. Jean Mestral, seigr. d’Aruffens, agissant en qualité de procureur des nobles et puissants François, Claude et Jacques de Menthon, seigrs. de Rochefort, Dusillier et coseigrs. d’Aubonne, fils de feu noble et puisst. Jean de Menthon, reconnaît l’ancien fief de Pampigny, procédé de noble et puisst. Claude de Menthon, seigr. de Rochefort (et de noble Claude-François de Genthod). Il reconnaît en outre le fief de Rochefort, au prédit Pampigny, procédé de dame Guillermette, épouse du chevalier Jean de Menthon, seigr. de Dusillier. Page 532.

1547, 23 déc. Honorable Girard Pyvard, citoyen et marchand de Lausanne, reconnaît le fief procédé de Barthélemy, baron de La Sarraz, à Vufflens-la-Ville. Ce fief avait été assufferté, ne se trouvant plus en mains capables de desservir l’hommage. Page 442.

1548, 15 juin. Noble Christin Chalon, oncle et tuteur des nobles François et Claudaz Chalon, frère et sœur, reconnaît, au nom de ceux-ci, de concert avec noble François Ponthey, le fief, procédé des nobles François et Pierre de Sévery, consanguins, au prédit Sévery. Page 503.

A la même date le prédit noble Christin Chalon reconnaît, au nom de son neveu et pupille, le susnommé François Chalon, le fief que celui-ci tient à Gollion et à Romanel. Page 191 (et grosse Bulet, au quernet d’Isaac d’Alinges, pour la seigneurie de Vuillerens).

1548, 15 juin. Noble Pierre de Grillier, seigr. de Villard-Mazelin, reconnaît une particule de fief, à Senarclens, procédée de noble Nicolas de Romainmôtier. Page 248.

1548, 9 juillet. Noble et puisst. Jean Mestral, d’Aubonne, coseigr. de Bierre, fils de feu noble François Mestral, reconnaît des fiefs à Penthalaz, Cottens et Sauveillame, procédés des nobles Jean et Etienne de Livron. Pages 69, 476 et 670. /866/

1548, 8 avril. Noble et généreuse damoiselle Rose, fille de feu noble et généreux Jean de Cossonay, seigr. de Rurey, fils de feu noble Pierre, fils de noble Aymon, bâtard de Cossonay, reconnaît des fiefs à Gollion, Senarclens, Itens (et La Chaux) et Grancy, procédés de son père. Pages 191, 235, 314 et 362.

1548, 25 juin. Les nobles Jean, Perronette et Louise, enfants mineurs de feu noble François de Chabie, donzel, de Lausanne, reconnaissent, par l’organe de discret Claude Gumoëns, de Lausanne, leur tuteur, leur fief à Vufflens-la-Ville, procédé de leur aïeul, Jean de Chabie. Page 439.

Date inconnue. Les hoirs des nobles Girard, Louis et Aymé, fils de feu noble Jean de Vuippens, reconnaissent la moitié du fief de Disy, tant à Aclens (Vuillerens et Gland) qu’à Colombier, moitié procédée de noble Jacques de Cully 1 . Page 689.

 

VII. Rénovation commencée par Claude Gaudin et Etienne Favre, et terminée par Jean Pastor.

La plupart des reconnaissances de cette rénovation ne sont pas spécifiques 2 .

1586, 2 mars. Les nobles Claude et Jean, fils de feu noble Jean, qui était fils de noble Pierre de Bretignier (Bretigny), bourgeois de L’Isle, reconnaissent leur fief à L’Isle, Chabie, Villars-Boson et Cuarnens, procédé de leur père et anciennement de Nicod de Conex, donzel. Ils reconnaissent aussi la dîme d’Iplens, au territoire de L’Isle, procédée de l’abbaye du Lac de Joux. Page 563. /867/

1589, 4 avril. Noble et puissant Robert du Gal (Du Gard), seigneur de La Chaux, reconnaît la seigneurie du prédit La Chaux, ainsi que les biens de la commanderie de ce lieu, procédés de son oncle, feu noble Robert du Gal (Du Gard) de Fresneville. Page 299.

1589, 13 avril. Noble Jeanne, fille de feu noble et puissant Urbain Mestral, vivant coseigneur de Bierre, femme de noble Jean Favre de Bignyn (Begnins), seigneur du Martheray, reconnaît des fiefs à Cottens, Sauveillame, Vuillerens et Gland, procédés de son aïeul paternel et précédemment des nobles Jean et Etienne de Livron. Pages 476 et 670.

1589, 29 mai. Noble Pierre d’Arnex, donzel et bourgeois d’Orbe, coseigneur de Lussery, fils de feu noble Claude d’Arnex et de Marie de Gléresse, reconnaît des fiefs à Gollion et Senarclens, procédés de son bisaïeul maternel, noble Antoine de Gléresse. Pages 194 et 248. Il reconnaît encore la moitié des fiefs, procédés de noble Amédée de Chissey, à Disy, ainsi que la moitié des fiefs, à Bournens et à Boussens (et dans les lieux circonvoisins), procédés de noble Pierre de Daillens. Pages 135, 165 et 344.

1589, 29 mai. Noble Girard, fils de feu noble Guillaume de Pierrefleur, bourgeois d’Orbe, tant en son propre nom qu’en celui de ses neveux, les nobles Etienne et Adam, fils de feu noble Pierre de Pierrefleur, reconnaît des fiefs à Cossonay, Penthalaz, Bournens, Gollion, Lussery, Vufflens-la-Ville (et dans d’autres lieux), procédés des nobles Guillaume, Girard et Pierre, fils de feu Pierre de Pierrefleur et précédemment de noble Pierre de Bionnens, aïeul maternel de ceux-ci. Pages 30, 70, 136, 194, 384 et 443.

1592, 25 mai. Noble Jean de Sausure (Saussure), bourgeois de Lausanne, fils de feu noble et prudent Antoine de Sausure, reconnaît le fief de Boussens, procédé des nobles Antoinaz et Françoise, filles de feu noble Bénoît de Monthey, la prédite Antoinaz femme d’égrège Pierre Trolliet. Page 166.

1592, 26 juin. Noble Michel de Lavigny, donzel de l’endroit de ce nom et coseigneur de Bérolles, agissant en qualité de beau-père /868/ et de charge-ayant des nobles Bernard, Samuel, François et Jean, fils de feu noble André, fils de feu noble Nicolas d’Aulbonne; et honorable Claude Baud, bourgeois de Nyon, en qualité de tuteur des nobles David et Bernard, fils de feu noble Nicolas d’Aulbonne, les uns et les autres donzels, bourgeois de Nyon et coseigneurs de Lussery, reconnaissent la moitié, procédée de noble Jaquème de Gléresse, leur aïeule, des fiefs reconnus, pour l’autre moitié, par noble Pierre d’Arnex, héritier de noble Marie de Gléresse, sa mère, à Gollion, Senarclens, Disy, Bournens et Boussens 1 . Pages 135, 165, 194, 248 et 344.

1592, 6 juillet. Noble et puissant Albert de Dortain (Dortans), seigneur de L’Isle, agissant en qualité de tuteur de ses neveux, les nobles François et Pierre, fils de feu noble et puissant Pierre de Dortain, vivant seigneur de Bercher, son frère, et de noble Claudine Cerjat (fille de feu noble et puissant Jacques Cerjat, seigneur de Denesy et d’Allaman), épouse du prédit feu seigneur de Bercher, reconnaît, en leur nom, deux parts des fiefs, procédés des nobles Georges et François Gruz, à Cossonay, Bournens et Daillens (et dans d’autres lieux). Pages 35, 133 et 718.

1592, 22 juillet. Noble Claude, fils de feu noble François de Lustrier (Lutry ), mayor de la ville de ce nom, reconnaît des fiefs à Cossonay, Penthalaz, Sullens, Bournens, Boussens, Gollion, Senarclens, Grancy et Lussery, procédés de son père et anciennement des nobles de Bionnens et de Daillens. Pages 30, 70, 112, 136, 165, 194, 248, 363 et 384.

1592, 22 juillet. Le susnommé noble Claude de Lustrier, mayor, /869/ etc., en qualité de proche parent et de procureur de noble Nicolas, fils de feu noble Jean de Murs, seigneur de Corcelles, près Grandson, reconnaît la moitié, par indivis avec lui, prédit mayor de Lutry, pour l’autre moitié, du fief de Murs, à Senarclens, procédé des nobles Philibert et Jean, fils de feu Guillaume de Murs, et de Claude, fils de noble Rodet de Murs et d’Alix de Yens. Page 246.

1592, 26 juillet. Honorable Pierre Grossier, d’Estavayé, agissant en qualité de tuteur des nobles Prian et Christofle de Pontherousa, seigneurs de Rueyre, enfants de feu noble Jean de Pontherousa; et provide Gabriel Malherbe, bourgeois et châtelain d’Orbe, agissant en qualité de procureur des hoirs de noble Pierre de Gillier, seigneurs de Villars-Mazelin, reconnaissent, les premiers pour deux parts, et les seconds pour l’autre tierce part, la particule de fiefs à Senarclens, procédée de noble Nicolas, fils de Jean de Romainmotier. Page 248.

1598. Selon le dénombrement de la terre et seigneurie de Sévery, sous l’année 1675, noble Jean-François de Gruyère, seigneur du prédit Sévery, aurait reconnu, en 1598, sur les mains de Jean Pastor, les droits d’eaux et de cours d’eaux, rière sa terre. Cela laisse présumer qu’il reconnut alors les droits de juridiction qu’il possédait à Sévery, sous la mouvance de la baronnie de Cossonay, puisque les droits d’eaux et de cours d’eaux étaient une conséquence de l’omnimode juridiction. Toutefois sa reconnaissance ne se trouve pas dans la grosse Pastor.

1599, 25 février. Noble et puissant François Charrière, bourgeois de Cossonay, seigneur de Senarclens, fils de feu noble Pierre Charrière, reconnaît la prédite seigneurie de Senarclens et les fiefs qu’il possède dans ce lieu, ainsi qu’à Gollion et dans les endroits circonvoisins, procédés tant du château de Cossonay que de noble Rose de Cossonay et des nobles de St. Saphorin. Pages 194 et 245.

1599, 28 mars. Honorable Georges-François, fils de feu François, fils de Michel Paindavoine 1 , bourgeois de Cossonay, /870/ reconnaît le fief de Prévondavaux, rière La Chaux, procédé des nobles François et Claude de Gallera, oncle et neveu. Page 323.

1599, 2 mai. Noble et prudent Benjamin Rosset, citoyen de Lausanne, conseiller au dit lieu et seigr. de Vufflens-la-Ville, fils de feu noble et prudent Jean Rosset, ancien seigr. bourgmestre du dit Lausanne, reconnaît le fief de Chabie, à Vufflens-la-Ville, procédé tant de noble François Ponthey que de noble Louise de Chabie, femme de noble Christin Chalon. Page 446.

1599, 2 mai. Le susnommé noble et prudent Benjamin Rosset, seigr. de Vufflens-la-Ville, et ses codiviseurs, à savoir: Jeanne 1 , femme d’égrège Abram Vulliamoz, Samuel, Marguerite et Georges, frères et sœurs, enfants et cohéritiers de feu honorable Pierre Pivard; Jean, fils de feu spectable Jean Pivard; honorable Jean Coupin, tant en qualité d’usufruitier des biens de feu Henriette, sa défunte femme, fille de feu honorable Etienne Pivard, qu’en celle de beau-père d’Abraham, fils de feu discret Michel Grand, et de père de Marie, l’un et l’autre enfants et héritiers de la prédite Henriette Pivard; honorée Françoise Gaudin, veuve de discret Jacques Rosset; et Claudine Gaudin, femme d’égrège Bénoît Tissot, tous bourgeois de Lausanne, reconnaissent collectivement, chacun d’eux pour la part qui le concerne, le fief assufferté, à Vufflens-la-Ville, procédé de Girard Pivard (soit Pyvard), citoyen et marchand de Lausanne. Page 446.

1599, 10 mai. Les honorables et égrèges Pierre-Antoine et Jean-Bénoît, fils de feu égrège Antoine Richard, de Grandvaux, reconnaissent une part soit le tiers des fiefs procédés des nobles Georges et François Gruz, à Cossonay, Bournens et Daillens (et dans d’autres lieux). Pages 35, 133 et 719.

1599, 10 mai. Les susnommés Pierre-Antoine et Jean-Bénoît Richard, frères, reconnaissent le fief procédé des nobles Marchand, à Bournens, et acquis de ceux-ci par leur défunt père. Page 138.

1599, 26 juillet. Noble et puissant Albert de Dortens (Dortans), /871/ seigr. de L’Isle, fils de feu noble et puissant Pierre de Dortens, reconnaît la prédite seigneurie de L’Isle et de Gollion, procédée de son père et jadis inféodée à François de Glérens, seigr. de Bercher. Il reconnaît aussi le fief Mestral, à Gollion et à Villars-Boson, acquis par son prédit père. Pages 193 et 593.

1600, 20 janvier. Honorable Légier Trétorens (Treytorrens), bourgeois et banderet d’Yverdon, agissant au nom de son fils David, qui avait cause de sa mère, noble Marguerite Piteton; et égrège Isaac Conod, bourgeois de Morges, agissant tant pour lui que pour Bernarde Tissot, sa mère, reconnaissent collectivement, chaque partie pour la moitié, le fief procédé des nobles François et Claude de Gallera, oncle et neveu, à Villars-Sainte-Croix. Page 404.

1600, 5 mars. Noble damoiselle Susanne, fille mineure de feu noble et puissant Gabriel, fils de feu noble Claude de Lustrier, mayor de la ville de ce nom; et noble et vertueuse dame Marguerite de Diesbach, mère de la prédite damoiselle Susanne, reconnaissent la moitié du fief de Murs, à Senarclens, appartenant à celle-ci, en indivision, pour l’autre moitié, avec noble Nicolas de Murs, seigr. de Corcelles; la moitié de fief reconnue est procédée de noble Claude de Lustrier, aïeul de la confessante. Page 247.

Cette reconnaissance est passée par Jacques Gerbex, notaire, de Cully, coadjuteur de la prédite damoiselle Susanne, et par le procureur de sa mère, Moïse Berthex, notaire.

1600, 15 avril. Noble Samuel d’Aulbonne, châtelain de Morges et coseigneur de Gumoëns (le-Château), fils de feu noble Jean, fils de feu noble Bernard d’Aulbonne, cause-ayant de noble Pétermann Cuénet; et égrège Isaac, fils de feu François Conod, agissant pour lui et pour sa mère Bernarde Tissot, héritière de feu égrège Jean, fils de feu Claude Tissot et de noble Marie, fille de feu noble Jean Cuénet, neveu du prédit Pétermann Cuénet, reconnaissent collectivement, chaque partie pour la moitié, le fief procédé des prédits Pétermann et Jean Cuénet, à Penthalaz et dans les lieux circonvoisins. Page 70. /872/

1600, 7 juin. Egrège Nicolas du Ruz, de Vufflens-le-Chastel, bourgeois de Cossonay, agissant tant pour lui-même qu’en qualité de mari de Jeanne, fille de feu ége. François Seguyn, vivant bourgeois du dit Cossonay, reconnaît des fiefs, procédés des nobles Etienne, Jean et Georges Marchand, à Cossonay, Penthaz et Vufflens-la-Ville. Pages 38, 83 et 447.

Les personnes ci-après nommées reconnaissent aussi des démembrements du fief procédé des mêmes nobles Marchand, soit des pièces de terrain appartenant à ce fief, à savoir:

1600, 12 janvier. Ege. Michel Favey, bourgeois de Cossonay, reconnaît la moitié d’une pose de terre sise au territoire de Cossonay. Page 39.

1600, 3 mars. Noble Georges-François Charrière, bourgeois et banderet de Cossonay, seigneur de Mex, reconnaît plusieurs pièces de terrain, sises au prédit territoire. Page 39.

1600, 5 mars. Claude Renaud, bourgeois de Cossonay, reconnaît une pièce de terre sise au territoire du dit lieu. Page 39.

1600, 5 mars. Ege. Gabriel Favey, notaire et bourgeois de Cossonay, reconnaît l’autre moitié de la pose de terre reconnue par Michel Favey. Page 39.

1600, 18 avril. Noble Robert du Gal (Du Gard), seigr. de La Chaux, reconnaît deux pièces de terre, au territoire de Cossonay. Page 39.

1600, 18 avril. Georges, fils mineur de feu Moïse Basset, bourgeois de Cossonay, reconnaît, par l’organe de son tuteur, environ deux poses de terre, sises au même territoire. Page 39.

1600, 21 mai. Discret Antoine, fils de feu égrège Pierre de Laydessouz, bourgeois de Cossonay, reconnaît deux poses de terre au territoire de ce lieu. Page 39.

1600, 24 mai. Noble Jacques-Louis Mestral, châtelain de Grancy, reconnaît deux pièces de terrain, sises au territoire de ce lieu. Page 361.

1600, 7 juin. Israël Rosset, d’Itens, reconnaît une maison dans ce lieu, avec grange, etc., et plusieurs pièces de terrain 1 . (Grosse Pastor.) /873/

1600, 7 juin. Elisabeth, fille de feu honorable Claude Rosset, d’Itens, femme d’égrège Abel Guex, reconnaît plusieurs pièces de terrain, rière Itens et La Chaux. (Grosse Pastor.)

1600, 4 juillet. Noble François Charrière, seigr. de Senarclens, reconnaît diverses pièces de terrain aux territoires de Cossonay, d’Itens et de La Chaux. Page 39 (et grosse Pastor).

1600, 4 juillet. Jean et Caleb de La Sarra, frères, bourgeois de Cossonay, reconnaissent une pièce de terre, sise au territoire du prédit Cossonay. Page 39.

1600, 4 juillet. Egrège Jean Maria, d’Itens, notaire, reconnaît une pièce de terre rière le prédit Itens. (Grosse Pastor.)

1600, 9 juillet. Daniel, François et Elie, fils de feu Claude Maria, d’Itens, reconnaissent une pièce de terre rière ce lieu. (Grosse Pastor.)

1600, 12 juillet. Dydière, fille de feu Claude Rosset, de La Chaux, veuve de Dominique De Venoge, de Disy, reconnaît une particule de maison, avec appartenances, à Itens, et deux pièces de terrain. (Grosse Pastor.)

1600, 28 oct. Noble Pierre, fils de feu noble Jean Crinsoz, de Cottens, reconnaît une pièce de terrain, rière Grancy. Page 361.

1600, 9 juillet. Les seigneurs de Cottens, savoir: Nobles Jaques et Abraham, fils de feu Nicolas Crinsoz, chacun d’eux pour un tiers, et les nobles Jaques et Jean, fils de feu noble Jean, fils du prédit Nicolas Crinsoz, pour le tiers restant, reconnaissent la seigneurie et le fief de Cottens, procédés de noble Pierre Mestral, et la tierce partie de la montagne du Pré de L’Haut, procédée des /874/ nobles François et Claudaz Chalon et de François Ponthey. Pages 473 et 568.

1600, 16 juillet. Les nobles et bourgeois de la ville et communauté de Cossonay, reconnaissent, par l’organe d’ége. Nicolas du Ruz, gouverneur de la prédite ville, des nobles et prudents Georges-François Charrière, banderet, seigr. de Mex, et François Charrière, conseiller, seigr. de Senarclens, et d’ége. Jacques Gouffon, notaire et bourgeois du dit Cossonay, les fiefs, censes et revenus que la prédite ville possède à Sullens, procédés des nobles Etienne, Georges et Jean Marchand, et anciennement de Perrussonne de Boussens. Page 111.

1601, 20 janv. Ege. Jean Pastor, de Vufflens-le-Châtel, notaire, reconnaît (sur les mains de Jean Barral, note.) une censière directe, de huit coupes de froment, mesure d’Aubonne, due à Yens et procédée des nobles de Mont, d’Aubonne. Page 712.

 

VIII. Rénovation de Nicolas Bulet.

1627, 26 juin. Noble et vertueux Bernard de Pesmes, seigr. de St. Saphorin-sur-Morges, reconnaît le tiers de la montagne soit fruitière du Pré de L’Haut, indivise, pour les deux autres tiers, avec noble Pierre de Gruyère, seigr. de Sévery et les nobles Crinsoz, seigrs. de Cottens. Page 569.

1627, 16 oct. Noble et puisst. seigr. Isaac d’Alinges, baron de Coudrée, seigr. de Beauregard, Colombier, Vuillerens et d’autres lieux, prêtant quernet pour la seigneurie de Colombier, procédée de son aïeule, dame Marguerite de Colombier, reconnaît, entre autres, à cause du château de Cossonay, le fief de Disy, au prédit Colombier, procédé tant de sa dite aïeule que des hoirs des nobles Girard, Louis et Aymé de Vuippens. Page 689.

1627, 16 oct. Le susnommé noble et puisse seigr. Isaac d’Alinges prêtant quernet pour la seigneurie de Vuillerens, Gland, Aclens et Romanel, procédée de son aïeule, dame Marguerite de /875/ Colombier, reconnaît, entre autres, à cause du château de Cossonay, le fief de Disy, à Aclens (Vuillerens et Gland), procédé tant de la prédite dame Marguerite que des hoirs des nobles Girard, Louis et Aymé de Vuippens. Pages 622 et 640.

1627, 20 déc. Noble et puisst. Isaïe de Chandieu, écuyer, seigr. de Chabottes, en Mâconnais, reconnaît, en qualité de mari de la très vertueuse dame Marie, fille de feu noble et puisst. Albert, fils de noble et puisst. Pierre de Dortan (Dortans), la seigneurie de L’Isle et de Gollion, procédée du susnommé Pierre de Dortans et de son frère, Henri de Dortans. Pages 195 et 594.

Date précédente. Le même noble et puisst. Isaïe de Chandieu, reconnaît, au nom de sa prédite épouse, le fief Mestral, à Gollion et à Villars-Boson, procédé de noble Pierre, fils de Jacques Mestral de Cottens. Pages 197 et 565.

Même date. Le susnommé Isaïe de Chandieu reconnaît, encore au nom de son épouse, la moitié de la dîme d’Iplens, au territoire de L’Isle, procédée de noble Jean de Bretigny 1 . Page 563.

Même date. Enfin le prédit Isaïe de Chandieu reconnaît, toujours au nom de son épouse, les deux tiers du tiers de la grande dîme de Daillens, procédés des nobles Georges et François Gruz. Page 719.

1627, 21 déc. Les nobles et puissts. Jean et Gabriel de Vuillermin, seigrs. de Montricher et de Monnaz, fils de feu noble et puisst. Wilhelm de Vuillermin, reconnaissent la seigneurie de Montricher, tant à cause du château de Cossonay que de celui de Morges. Page 737.

1628, 16 janv. Noble et puisst. François Mestral, seigr. de Pampigny, Coinsins et d’autres lieux, fils de feu noble Claude, qui était fils de noble et puisst. Jean Mestral, seigr. d’Aruffens, reconnaît la seigneurie du prédit Pampigny, dans ses divers membres, /876/ et en premier lieu, à cause de la baronnie de Cossonay, l’ancien fief de Pampigny, procédé des nobles de Menthon. Page 543.

1628, 18 janv. Noble Pierre de Gruyère, seigr. de Sévery, fils de feu noble Jean-François de Gruyère, seigr. du prédit Sévery, qui était fils de noble François de Gruyère, seigr. d’Aigremont 1 et de damoiselle Claudaz, fille de noble Pierre Chalon, reconnaît la seigneurie de Sévery, procédée de noble François Chalon, et, entre autres, à cause de la baronnie de Cossonay, la juridiction qu’il possède au prédit Sévery, etc. Il reconnaît aussi le tiers de la montagne du Pré de l’Haut. Pages 504 et 569.

1628, 18 janv, et 28 août. Le susnommé noble Pierre de Gruyère, seigr. de Sévery, et les nobles Jean-Michel et Samuel Charrière, seigrs. de Senarclens, fils de feu noble François Charrière, reconnaissent indivisément, chaque partie pour ce qui la concerne, le fief de St. Saphorin, à Senarclens, procédé des nobles François Chalon et François Ponthey. Page 255.

1628, 26 août. Noble et prudent Jean Polier, coseigr. de Gumoëns (le-Château) et citoyen de Lausanne, reconnaît le fief Cuénet, à Penthalaz (et dans les lieux circonvoisins), que noble Samuel d’Aulbonne et honorable Isaac Conod ont reconnu sur les mains d’ége. Pastor. Page 71.

1628, 26 août. Les nobles Jean-Michel et Samuel, fils de feu noble François Charrière, seigr. de Senarclens, qui était fils de noble Pierre Charrière, reconnaissent collectivement, chacun d’eux pour la part qui le concerne, la seigneurie de Senarclens, le fief procédé de noble Rose de Cossonay, au prédit lieu, et celui qui y est procédé de LL. EE. de Berne, soit du château (et du prieuré) de Cossonay. Page 250.

1628, 26 août. Les susnommés nobles Jean-Michel et Samuel, fils de feu noble et prudent François Charrière, vivant seigr. de Senarclens, et spectable et prudent David Roy, docteur-médecin, bourgeois de Berne (celui-ci pour une particule), reconnaissent, /877/ chacun d’eux pour la part qui le concerne, le fief de Murs, à Senarclens, procédé des nobles Philibert, Jean et Claude de Murs. Page 254.

1628, 26 et 27 août. Noble Abraham, fils de feu Nicolas Crinsoz, nobles Jean et Jaques, fils de feu noble et égrège Jean Crinsoz, fils du prédit Nicolas, et noble Pierre Crinsoz, en qualité de tuteur de noble Nicolas, fils de feu noble Jaques, fils du susnommé Nicolas Crinsoz, reconnaissent, chacun d’eux pour ce qui le concerne, la seigneurie et le fief de Cottens, procédés de noble Pierre Mestral et anciennement de noble Antoine de Châtillon. Le même Abraham Crinsoz reconnaît encore le fief de Livron, à Cottens, procédé des nobles Mestral, d’Aubonne. Le prédit Jean Crinsoz reconnaît des fiefs dépendants de la seigneurie de Pampigny, à Cottens; et l’un et l’autre, ensemble, reconnaissent la moitié de la grande dîme de Cottens et de Sévery, procédée du seigr. de Montricher. Enfin les prédits Abraham et Nicolas Crinsoz reconnaissent le tiers de la montagne du Pré de L’Haut. Pages 478 et 569.

1628, 27 août. Noble et prudent Abraham Crinsoz, coseigr. de Cottens, reconnaît des fiefs à Cossonay, Penthalaz, Sullens (Bournens et Boussens), Gollion (Senarclens, c’est-à-dire la cense directe due pour le moulin de ce lieu), Lussery, Villars-Lussery et Bierre, fiefs procédés de noble François, mayor de Lutry et précédemment des nobles de Bionnens 1 . Pages 30, 71, 112, 195, 385, 397 et 713. /878/

1628, 27 août. Le susnommé noble Abraham Crinsoz reconnaît le fief de Sévery, à Gollion, procédé de noble François Chalon, seigr. de Sévery. Page 195.

Et, à la même date, il reconnaît encore le fief de Dullit, au prédit Gollion, procédé de damlle. Philiberte de Dullit. Page 195.

1628, 27 août et 1630, 12 fév. 1 . Nobles Pierre et Jean, fils de feu noble Robert Du Gard, et honorable et prudent Jean-Louis Bégoz, bourgeois d’Aubonne, reconnaissent, chacun d’eux pour ce qui le concerne, la seigneurie de La Chaux (et ses dépendances), procédée de feu noble Robert (Du Gard) de Fresneville. Pages 43, 140, 300, 329 et 384.

1629, 10 juin. Egrège et honorable Claude Rolaz, châtelain de Mont, agissant au nom de son fils Etienne, reconnaît une censière directe de 8 coupes de froment, mesure d’Aubonne, due à Yens, procédée du notaire Jean Pastor, et précédemment des nobles de Mont 2 . (Grosse Bulet, au f° 406.)

1630, 12 fév. Honorable Jean-Louis Bégoz, bourgeois d’Aubonne, reconnaît le fief soit mas de Prévondavaux, rière La Chaux, procédé d’honorable François Paindavoine et précédemment des nobles François et Claude de Gallera. Page 324.

 

IX. Rénovation de Jean-Frédéric Steck, 1er commissaire, et de Claude Rolaz.

Observation. La grosse de cette rénovation ne se retrouvant plus, il en résultera que l’indication que nous allons donner des vassaux de la baronnie de Cossonay qui ont reconnu leurs fiefs sur les mains des commissaires Steck et Rolaz, sera naturellement incomplète.

1689 ... Noble et généreux Frédéric de Chandieu, agissant en qualité de mari de dame Susanne-Elisabeth, fille de feu noble et généreux Daniel de Chandieu, seigr. de Grevilly et d’Itens, et /879/ d’Anne, fille et héritière de noble Pierre Du Gard, seigr. de La Chaux, reconnaît la seigneurie de La Chaux et d’Itens, procédée, quant à La Chaux, du prédit noble Pierre Du Gard et de Jean-Louis Bégoz, et, quant à Itens, du susnommé noble Daniel de Chandieu. Page 309.

Date non indiquée. Noble Jean-Pierre Thomasset, fils de feu noble Simon Thomasset, et de damlle. Susanne, fille de noble Jean Du Gard, seigr. de Croze, reconnaît, sous l’hommage dû pour la seigneurie de La Chaux, le domaine seigneurial de Croze (et ses dépendances), procédé de son aïeul maternel. Page 334.

1690, 3 fév. La ville et communauté de Cossonay, par l’organe de ses gouverneurs, reconnaît les fiefs nobles qu’elle tient de Leurs Excellences de Berne, et qui sont procédés du château, du prieuré, de la cure et du clergé de Cossonay. Page 26.

1690, 16 juillet. Noble et vertueux Louis-Frédéric Darbonnier, lieutenant baillival et châtelain d’Orbe, fils de feu noble Georges, fils de noble Joseph, fils de noble Georges Darbonnier, reconnaît la seigneurie de Disy, procédée, tant de noble Pierre d’Arnex et des nobles d’Aulbonne, codiviseurs de celui-ci, que de LL. EE. de Berne (à cause du château et du prieuré de Cossonay), etc 1 . Page 350. /880/

1690, probablement. Noble et vertueux Georges-François Charrière reconnaît la seigneurie de Senarclens et les fiefs qu’il tient dans ce lieu (celui du château de Cossonay soit de échange, le fief procédé de noble Rose de Cossonay et la moitié du fief de St. Saphorin). Les biens reconnus sont procédés de feu noble Jean-Michel Charrière, seigneur de Senarclens. Page 268.

1690, 5 novembre. Noble et vertueux Abraham Charrière, coseigneur de Senarclens, fils de feu noble Samuel Charrière, reconnaît les fiefs qu’il tient au prédit Senarclens et qui sont procédés de son père, de son oncle noble Jean-Michel Charrière, et, quant au fief de Gléresse, du seigr. de Disy et anciennement des prédits nobles de Gléresse. Page 268.

1690, 6 novembre. Noble et vertueux Sébastien Charrière reconnaît la seigneurie de Sévery, et, entre autres, à cause de la baronnie de Cossonay, la juridiction qu’il tient au prédit Sévery, etc. Cette seigneurie est procédée de noble Pierre de Gruyère, et plus anciennement de noble François Chalon, de sa sœur Claudaz Chalon et de noble François Ponthey. Page 511.

1690, 22 décembre. Les hoirs de feu noble et vertueux Jean-Emmanuel Charrière reconnaissent les fiefs qu’ils possèdent à Senarclens et qui sont procédés de leur aïeul paternel, noble Samuel Charrière, coseigr. du dit Senarclens. Ce quernet est prêté par le procureur de noble et vertueuse Jeanne-Marie Charrière, mère et tutrice des dits hoirs 1 . Page 269.

1693, 17 novembre. Le sieur Antoine-Christophe Correvont (Correvon), secrétaire baillival d’Yverdon, reconnaît la terre de Sullens, qu’il a acquise, l’année précédente, dans la discussion /881/ des biens de noble Jacques-Charles Charrière et qui est procédée de feu noble et vertueux Jean-François Charrière, seigr. de Penthaz. Page 125.

1694, 28 juillet. Les nobles Abraham et François-Joseph, fils de feu noble et vertueux Jean-François Charrière, seigr. de Penthaz, qui était fils de noble Claude-André Charrière, coseigneur du même lieu, reconnaissent la seigneurie du prédit Penthaz et ses dépendances (c’est-à-dire le prieuré de Cossonay, la juridiction et la directe seigneurie sur le mas des prés de la Cour). Cette seigneurie est procédée du feu père des confessants. Page 96.

1716, 28 novembre. Noble Jean-Rodolphe Thorman, successeur du sieur Antoine-Christophe Correvont dans la possession de la terre de Sullens, ratifie et corrobore, en tout son contenu, le quernet prêté par son prédécesseur pour la prédite terre 1 . Page 126.

Il est vraisemblable que les vassaux suivants de la baronnie de Cossonay reconnurent aussi leurs seigneuries soit fiefs sur les mains des commissaires Steck et Rolaz:

Noble Antoine de Saussure, soit ses droit-ayants, pour la seigneurie de Boussens.

Noble Paul de Chandieu, soit ses droit-ayants, pour la seigneurie de L’Isle et de Gollion.

Noble Pierre Crinsoz, soit son fils Jean-Jacques, pour les fiefs qu’il tenait à Gollion (les fiefs de Bionnens, de Sévery, de Dullit et du château de Senarclens) et pour la seigneurie de Cottens.

Le seigneur de Pampigny (de la famille de Mestral), pour l’ancien fief de ce lieu.

Le lieutenant baillival de Morges, François Forel, soit ses /882/ droit-ayants, pour le fief de Murs et la moitié du fief de St. Saphorin, à Senarclens.

Honorable Pierre Baudelle, citoyen de Lausanne, soit ses droit-ayants, pour les fiefs qu’il tenait à Bournens, procédés soit mouvants du château de Cossonay.

D’autres vassaux encore, de la prédite baronnie de Cossonay, reconnurent peut-être leurs fiefs sur les mains des mêmes commissaires.

 

X. Postérieurement à la rénovation des commissaires Steck et Rolaz.

1778, 2 avril. MM. François-Emmanuel et Albert Duveluz, frères, et Georges-Benjamin Carrard, citoyen de Lausanne, ayant fait l’acquisition, de noble Auguste Charrière, de la seigneurie de Bournens (voy. à la page 156), prêtent quernet, pour cette seigneurie, sur les mains du commissaire Crud. Page 156.


Notes:

Note 1, page 846: Le donzel Henri de Disy testa en 1360 et le sire Jean de Cossonay n’était plus vivant en juillet 1369. [retour]

Note 1, page 847: La confessante tenait à Cossonay une cense de 2 coupes de froment, 2 sols et 6 deniers lausannois, due par Perrod Marpaux, pour trois assignaux. Plus, une autre cense de 2 sols lausannois, que devait Mermet Viguorous (Vigoureux), bourgeois de Cossonay, pour certain jardin qu’il tenait de la confessante et que celle-ci tenait de son seigneur de Cossonay. Ce très petit fief n’est pas mentionné dans notre article Cossonay. [retour]

Note 1, page 848: Au détail que nous avons donné, dans notre texte, des biens qui composaient le fief de la prédite Johannette, il faut encore ajouter un homme lige taillable à miséricorde qu’elle tenait au dit Pampigny, nommé Hugonet, fils de feu Jullian faver, avec un ténement de 24 articles (dans le nombre une maison et plusieurs oches), à raison duquel il devait la taille à miséricorde. [retour]

Note 1, page 850: La date de cette reconnaissance a donné lieu à une légère erreur dans notre texte, puisque cette reconnaissance ne fut pas passée au mois de mai, ainsi que cela y est indiqué. (Voy. à la page 340.) [retour]

Note 1, page 851: Les dates des reconnaissances passées sur les mains ces commissaires ne sauraient être indiquées pour la plupart, vu que la grosse de leur rénovation ne se retrouve pas. La grosse Quisard nous a conservé les noms des vassaux de la baronnie de Cossonay qui reconnurent leurs fiefs sur leurs mains. [retour]

Note 1, page 856: C’est par erreur que dans notre texte le confessant mineur Jean Cuénet est indiqué comme étant le fils de Pierre et le neveu du confessant Pétremand Cuénet. (Voyez à la page 65.) [retour]

Note 1, page 858: C’est par erreur qu’aux pages 186 et 313 la reconnaissance de noble Jean de Cossonay est indiquée sous la date du 19 déc. 1496 et non sous celle du 9 décembre de la dite année. [retour]

Note 1, page 861: Selon la grosse Pastor la reconnaissance des frères Marchand aurait été passée le 8 juin 1495. [retour]

Note 2, page 861: Alors et déjà depuis le 14 juin 1421, cette seigneurie n’était plus mouvante de la baronnie de Cossonay. [retour]

Note 1, page 862: Nous répétons ici l’observation que nous avons faite dans la note précédente. [retour]

Note 1, page 863: La crainte d’être trop prolixe nous a fait parfois omettre, dans notre texte, des détails jetant du jour sur la condition des terres et des personnes. Ainsi, par exemple, les nobles frères de Dortans tenaient, à La Coudre, noble Pierre de Pré, leur homme lige et justiciable, qui avait cause de noble Claude Pontherousaz, de Morges. Il devait, entre autres, aux confessants, 3 sols annuels, bonne monnaie, pour l’exemption de l’hommage dû pour certains biens taillables, procédés d’un taillable à miséricorde de leurs prédécesseurs. Le dit noble de Pré était tenu aux mêmes usages communs auxquels les autres hommes des confessants étaient astreints. En revanche un notaire de Morges, homme lige des nobles frères de Dortans, à raison d’un ténement à Villars-Boson, procédé de noble Bénoît de Gallera, ne leur devait aucune « guete. » [retour]

Note 2, page 863: Le commissaire Mandrot a inséré ce quernet dans sa rénovation des fiefs nobles de la baronnie de Cossonay. [retour]

Note 3, page 863: C’est par erreur qu’à la page 110, la reconnaissance du mayor François de Lutry est indiquée sous la date du 16 septembre 1542. [retour]

Note 1, page 866: Cette reconnaissance ne se trouve pas dans la grosse Mandrot, mais elle est rappelée dans les quernets prêtés par Isaac d’Alinges tant pour la seigneurie de Colombier que pour celle de Vuillerens, Gland, Aclens et Romanel. [retour]

Note 2, page 866: Nos commissaires vaudois appelaient reconnaissances spécifiques celles qui contenaient le détail des divers biens appartenant au fief qui était l’objet de la reconnaissance. [retour]

Note 1, page 868: Il ressort de cette reconnaissance que feu noble Nicolas d’Aulbonne, père des nobles David et Bernard, mineurs lorsqu’elle fut passée, était lui-même fils de Nicolas d’Aulbonne et de Jaquème de Gléresse. Induit en erreur par la conformité du nom, nous avons désigné ce père des nobles David et Bernard d’Aulbonne comme étant le mari de la prédite Jacquème, dont il se trouvait être ainsi l’un des fils. Il y a donc une rectification à faire à cet égard, dans notre texte, aux pages 135, 247, 344 et 388. Ces divers nobles d’Aulbonne confessants sur les mains d’Etienne Favre, étaient cousins germains et non pas oncles et neveux. [retour]

Note 1, page 869: Voy., quant à la famille Paindavoine, page 32, note 1. [retour]

Note 1, page 870: Cette Jeanne Pivard ne se trouve pas mentionnée dans notre texte. Voy. à la page 447. [retour]

Note 1, page 872: Ces biens et les autres encore, à Itens et La Chaux, procédés du fief Marchand et reconnus sur les mains de Pastor (voy. ci-après), étaient les assignaux d’une censière directe de 5 coupes de froment que les frères Marchand avaient reconnue sur les mains de Quisard. (Voy. à la page 292.) Noble Jean Marchand avait vendu cette cense à Pierre Rosset, qui la lui devait (voy. la note 2 à la page 292); ainsi ce petit membre de fief était tombé en mains non capables. Toutefois lorsque le procureur patrimonial de LL. EE., Amey Mandrot, avait laudé, en 1543, l’acquisition de cette censière, il avait fait la réserve que l’acquéreur la remettrait en mains capables, ce à quoi il était sommé de la part de LL. EE. (annotations à la grosse Quisard). Mais il n’en fut pas ainsi pour la majeure partie de ce petit fief. Noble François, fils de feu Etienne Marchand, avait pareillement vendu à Jean Rosset cinq quarterons de froment, de cense annuelle, dont les assignaux se trouvaient aussi compris dans les biens reconnus sur les mains de Pastor, à Itens et La Chaux. [retour]

Note 1, page 875: Isaïe de Chandieu reconnut aussi alors, mais sous la mouvance du château de Morges, une dîme, aux territoires de Villars-Boson et de Mauraz, qu’il avait acquise dans la discussion des biens du feu seigr. de Montricher. Page 599. [retour]

Note 1, page 876: François de Gruyère ne possédait pas la seigneurie ou plutôt la coseigneurie d’Aigremont, déjà aliénée par son aïeul paternel. Mais il en portait encore le nom. [retour]

Note 1, page 877: Le fief, procédé des mayors de Lutry, soit le fief de Bionnens, ainsi qu’on l’appelait, jadis considérable et important, appartint, après noble Abraham Crinsoz, à ses deux fils. L’aîné, Antoine, seigr. de Bussy, aliéna les divers membres de ce fief, à Cossonay, Penthalaz, Sullens, Bournens, Boussens, et probablement aussi à Lussery et à Villars-Lussery. Pierre Crinsoz, seigr. de Cottens et de Colombier, frère cadet d’Antoine, conserva sa part du fief de Bionnens, qui passa à son fils Jean-Jacques, aussi seigr. de Cottens et de Colombier. A la mort de celui-ci, Théodore Crinsoz, le 3e de ses fils, qui fut seigneur de Givrins, devint le possesseur de ce qui restait encore du fief de Bionnens. (Titres de la famille Crinsoz.) Dès lors nous perdons les traces de ce fief, dont l’acquéreur, le susnommé Abraham Crinsoz, avait lui-même commencé dans le temps la dislocation. (Voyez à la page 365.) [retour]

Note 1, page 878: Cette date-ci est celle de la reconnaissance de Jean-Louis Bégoz. [retour]

Note 2, page 878: La reconnaissance de Claude Rolaz n’est pas mentionnée dans notre texte. [retour]

Note 1, page 879: Nous croyons devoir signaler ici une omission que présente notre texte dans le compte que nous avons rendu de l’inféodation faite par LL. EE. de Berne, le 11 mai 1672, à Louis-Frédéric Darbonnier, coseigr. de Disy. (Voyez à la page 346.) En effet, LL. EE., par cette transaction, remirent au coseigr. de Disy, indépendamment des deux tiers de la dîme de ce lieu et des censes directes qu’Elles y percevaient à cause du château et du prieuré de Cossonay, encore la juridiction haute, moyenne et basse, avec droit de dernier supplice, sur tout ce qu’Elles lui cédaient (hommes, hommages ruraux, censes, dîmes et fiefs), ainsi que sur tous les hommes, fiefs, censes et dîmes qu’il possédait déjà précédemment dans le territoire du prédit Disy (et qu’il pourrait encore y acquérir à l’avenir), sur lesquels il n’avait pas le droit de dernier supplice, lui concédant généralement tous les droits qui dépendaient d’une semblable juridiction. (Voyez la charte XIII, à la page 816.) La présente note est destinée à servir de complément à ce que nous avons rapporté de la prédite inféodation, dont nous n’avions pu jusqu’alors nous procurer la charte même. [retour]

Note 1, page 880: La collection Sterki cite, sous la même date du 22 déc. 1690, la reconnaissance, prêtée par noble Olivier Charrière, au nom de son frère noble Jean-Baptiste Charrière, absent du pays, pour 2 pièces de terrain, rière Senarclens; reconnaissance basée sur le quernet prêté, le 26 août 1628, par les nobles Jean-Michel et Samuel Charrière, seigrs. de Senarclens, et sur l’échange fait, le 24 mai 1597, entre LL. EE. et noble François Charrière, aïeul du confessant. [retour]

Note 1, page 881: Les clausules du quernet prêté par le seigr. Thorman présentent des particularités qu’on ne retrouve pas dans les autres quernets. Ainsi, le confessant, après y avoir reconnu l’obligation où il était de faire desservir, pour les deux tiers, conjointement avec le seigneur de Penthaz pour l’autre tiers, un hommage militaire pour un cavalier capable et recevable, bien armé et équipé, etc. (Voy. aux pages 98 et 129), déclare vouloir et devoir être bon, loyal et féal homme noble, lige et vassal de LL. EEces. de Berne et de leurs successeurs, et à Icelles rendre, desservir, ou faire dûment desservir, à leur contentement, « les dits six hommages militaires (c’est-à-dire la part de ces hommages qui le concernait) dus par la dite baronnie (de Cossonay) et dépendances ... et rendre à Nos dits Très Illustres et Souverains Seigneurs tous autres devoirs d’hommage et fidélité, subsides, aides et autres charges et astrictions portées par les quernets rendus par les précédents barons (de Cossonay) et seigneurs de Sullens ... semblablement de supporter les autres charges et devoirs annuels dus pour regard de la dite baronnie, etc. » Ces six hommages militaires dus par la baronnie de Cossonay et ses dépendances, nous semblent devoir se rapporter à l’époque ancienne où cette baronnie avait ses seigneurs particuliers, dans le domaine desquels se trouvaient le village de Sullens et la majeure partie de celui de Penthaz. Ils étaient, pensons-nous, le résultat de l’hommage que les seigneurs de Cossonay devaient à leur suzerain, et dans ce nombre de six ne se trouvaient sans doute pas compris les hommages militaires que leur devaient leurs propres milites soit vassaux. Telle est l’interprétation que nous donnons à ce passage un peu obscur du quernet du seigr. Thorman, passage néanmoins qui jette quelque lumière sur l’hommage que devaient les anciens seigneurs de Cossonay. [retour]

 


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